zippo collection
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
zippo collection

forum non-officiel de collectionneurs de briquets à essence de marque zippo
 
AccueilPortailRechercherDernières imagesS'enregistrerConnexion
Le Deal du moment : -28%
Brandt LVE127J – Lave-vaisselle encastrable 12 ...
Voir le deal
279.99 €

 

 vie sauvage,survie...

Aller en bas 
+2
chesterfield
West Wild
6 participants
Aller à la page : 1, 2, 3, 4  Suivant
AuteurMessage
Invité
Invité




vie sauvage,survie... Empty
MessageSujet: vie sauvage,survie...   vie sauvage,survie... EmptyMer 16 Déc 2009 - 11:27

je crée ce petit sujet pour ne pas polluer le topic d'Edouard....passionné comme moi de ce genre de chose!!!!!!

Ed',je vais essayer de coller ici quelques uns des articles que j'ai pondu dans la revue ASSAUT..je pense que ça devrait te plaire!
j'attend avec impatience de savoir s'il y a d'autres fan de plein air ici....
quelque part sur le forum doit encore trainer un article sur les zippo, parus dans ce journal de haute tenue!


Dernière édition par tattoo le Mer 16 Déc 2009 - 12:02, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
West Wild
passionné
passionné
West Wild


Nombre de messages : 112
Age : 73
Localisation : Belgique - Brabant Wallon
Date d'inscription : 31/10/2009

vie sauvage,survie... Empty
MessageSujet: Re: vie sauvage,survie...   vie sauvage,survie... EmptyMer 16 Déc 2009 - 11:31

Mais que voila une bonne idée, vas-y Tattoo envoies la sauce.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




vie sauvage,survie... Empty
MessageSujet: Re: vie sauvage,survie...   vie sauvage,survie... EmptyMer 16 Déc 2009 - 11:34

Impatient aussi...
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




vie sauvage,survie... Empty
MessageSujet: Re: vie sauvage,survie...   vie sauvage,survie... EmptyMer 16 Déc 2009 - 11:37

Vous comprendrez que je ne vous livre pas en direct mes derniers écrits(encore disponibles en librairie)
donc, au bénéfice de ceux d'entre vous qui campent ou aiment à vivvre dans la nature,voici un test réalisé il y a un(long déja) moment,sur l'art de se choisir un sac à dos...




TRAVEL LIGHT, FREEZE AT NIGHT


Mike « Blood ‘n’Guts » Bushmaster, ce vieux guerrier ronchon et abondamment moustachu qui fit les armes à la main tous les glorieux combats d’arrière-garde contre le communisme -ricannait une fois de plus au « Voltigeur » (1). « Les soldats d’aujourd’hui sont d’un manque de rusticité consternant ; ces gamins de m…. (sic) issus de la génération Play Station (re-sic) ressemblent à de pitoyables tortues rhumathisantes dont ils ont le rythme de marche- avec leurs sacs à dos surchargés de tout un tas de trucs inutiles. » Comme je lui fait remarquer que, même si, à l’instar de la tortue (et de l’escargot), le fantassin transporte sa maison sur le dos, la comparaison n’en est pas moins osée, voire péjorative, il me tend un verre rempli d’un cocktail détonant baptisé I.E.D. dans la composition duquel entre, entre autres choses, de la Téquila et du whisky canadien. (Ne comptez pas sur moi pour la recette : je ne voudrais pas encourager ici l’alcoolisme militaro-mondain, les vocations d’ivrogne et le partage fraternel des cyrrhoses.) Allumant un cigarillo particulièrement nauséabond à la flamme jaune-bleutée de son vieux ZIPPO bosselé, dont le couvercle s’orne d’un slogan gravé à la gloire de l’Infanterie légère Rhodésienne, « Bush » pousuit : « De mon temps, on partait trois semaines en brousse avec une musette contenant une couverture et une boîte de ration. » S’ensuit un long discours philosophico éthylique ou se retrouvent pêle-mêle les idées déjà développées ci-dessus, la nostalgie de « mauvais vieux temps » et quelques considérations désobligeantes sur les moins de 50 ans dans les veines desquels le jus de navet coule à flot.
Quel que soit le respect que je voue aux Grands Anciens en général et à Bushmaster en particulier, je ne partage pas son mépris, ni pour les ressources de l’équipement moderne ni pour ceux qui n’étaient pas à Dien Bien Phû (ou Fachoda,ou Azincourt) parce qu’ils n’étaient pas encore nés (après tout, je n’était pas encore né non plus !). Et si, de fait, certains jeunes ne « savent pas »-c’est tout simplement parce qu’on ne leur a pas expliqué !
Comblons donc cette lacune et voyons comment faire son sac de façon efficace et rationnelle(2).


Le contenu du sac

Posons comme principe de départ que tout dépend de la mission, de sa durée, du terrain et du climat. Le Para qui s’est battu en Goose – Green (3) portait un paquetage de 55 Kg. Celui qui gravissait Huguette 6(4) n’en portait pas autand ! En tout état de cause, il faut globalement considérer que, dans un monde parfait, on ne devrait pas porter plus d’un tiers de son propre poids (5). Par conséquent, la liste que je vous fournis ci-après constitue une base de travail, suffisamment courte pour garder le principe de rusticité cher au cœur de tant de vieux briscards et suffisamment complète pour ne pas vivre sur le terrain comme un misérable. En faisant preuve d’un minimum d’initiative, vous adapterez en fonction des différents paramètres déjà évoqués ; je ne peux tout de même pas tout faire à votre place, je ne suis pas votre maman !
Dans votre sac à dos (ou paquetage A) vous emportez :
• 1 T-shirt
• 1 caleçon
• 2 paires de chaussettes
• 1 pantalon de réserve
• 1 pull-over ou une polaire
• 1 paire de chaussures de sport
• 1 tenue « river-crossing » pour le franchissement de plans d’eau
• votre pelle d’infanterie
• votre sac de couchage avec sa housse GORE-TEX
• 1 matelas (je conseille les matelas autogonflants THERM-A-REST si vous ne le recevez pas déjà réglementairement)
• votre trousse de toilette (bassin de toile, brosse à dents, dentifrice – pensez aux tubes échantillons – savon, rasoir jetable, mousse à raser, serviette)
• une petite trousse d’entretien à chaussures
• poncho + 4 sandows
• 1 tenue de pluie
• votre gamelle + éponge + couverts
• 2ème gourde (la 1ère est fixée sur votre gilet d’assaut)
• gants, bonnet, foulard
• 10 m de corde
• 1 boîte de ration
• sacs poubelle
• votre tente individuelle

Soyez pratique, pensez au poids : pas de gros bloc de savon, un petit morceau suffit, etc.
Vous pouvez prendre du matériel supplémentaire pour vous rendre la vie confortable, mais faites preuve de discipline : « Si tu voyage léger, cette nuit tu vas te les geler » (6). Ne faites pas en sorte de vous retrouver au bout de quelques mois avec le dos le plus musclé du régiment…et une hernie en prime.

Le paquetage B, dans un travel bag ou un kit- bag comprendra :
• 1 tenue de rechange complète
• 1 jeu de sous-vêtements de rechange complet
• bottines de réserve
• deuxième béret
• trousse de couture
• poudre à lessiver
• papier WC
• tenue de sport
• 1 boîte de ration

L’emplacement de matériel supplémentaire est fonction des ordres reçus et du niveau de menace : gilet pare-éclats, casque, masque anti-gaz, tenue NBC.

Bien sûr, votre indécrottable optimisme vous a persuadé que, pour la prochaine manœuvre vous n’aurez pas à porter votre sac bien longtemps ; le rythme incessant de votre entraînement sportif vous a rempli d’une confiance sans bornes dans vos capacités physiques. Voyant la place restante dans votre sac, après y avoir rangé le matériel précédemment mentionné, vous y avez entassé tout un tas de trucs sensés vous rendre la vie sur le terrain plus confortable : une tenue civile (des fois qu’on aurait le temps de faire une sortie en boîte), une paire de Charentaises, la collection complète d’ASSAUT (les nuits de garde sont longues), un raton laveur,… BRAVO ! Au retour appliquez donc la méthode chère à Lord Baden-Powell, qui ne fut pas seulement le fondateur de ce sympathique mouvement de galapiats courant dans les bois en culotte courte en poussant de cris affreux, mais aussi l’un des officiers les plus visionnaire de son temps. Videz votre sac et divisez le contenu en trois tas ; sur le premier tas vous mettez tout ce dont vous ne vous êtes pas servi, sur le second, tout ce qui a servi une fois ou deux et sur le troisième tas, tout ce dont vous vous êtes servi tous les jours. Ensuite, supprimez froidement les deux premiers tas.

« Tout dans UN sac, un sac bien fait » et « Une place pour chaque chose et chaque chose à sa place ».

Voici les deux maximes qui doivent vous guider lorsque vous faites votre sac ! Ca peut paraître facile de citer ainsi quelques bons proverbes issus de la sagesse antique militaire, mais en réalité, tous les conseils du monde ne changerons pas un fait : aussi scrupuleusement que vous appliquiez les recettes qui vont suivre, il vous faudra du « métier ». Seule l’habitude de gestes cent fois répétés vous donnera l’aisance pour faire votre sac vite et bien. En d’autres mots, quel que soit le soin que vous mettiez à faire votre paquetage au quartier avant le départ,vous n’en pesterez pas moins dans le noir, vers 2 heures du matin ,sur cette foutue p….de lampe de poche qui se trouve quelque part dans ce foutu p….de b….de sac !

Pendant ce temps, vos petits camarades ayant un peu plus de bouteille dormiront déjà paisiblement (Ha ! Les vaches !).
Détaillons quelques règles de base :

1er Principe : TOUT doit rentrer dans le sac, UN sac
C’est une règle absolue ! La gamelle ou la gourde qui brinqueballent joyeusement à une sangle extérieure, est inesthétique et fort peu tactique. Une simple promenade dans une grande gare un jour de départs en vacances vous montrera par l’exemple tout ce qu’il ne faut pas faire ! Vous croiserez un jeune chevelu, que son ’anti-militarisme militant n’empêche pas de se vêtir de vieux treillis, qui part rejoindre sa copine à une « rave » dans le sud. Cet idiot a fixé son sac de couchage sur le dessus de son sac. Malgré le sac poubelle qui (croit-il) rend le dispositif étanche, il suffira d’une ondée pour dormir dans un sac mouillé. (7)
Vous verrez ce sympathique campeur quinquagénaire et abondamment barbu, dont les mâts de tente dépassant largement la carrure de ses épaules, avoir du mal à passer par la porte du train et se faire plein d’amis en envoyant les dits mâts dans la tronche des voyageurs dans le couloir central du wagon.
Vous sourirez enfin, pris de pitié pour ce petit scout dont les piquets de tente se répandent en une cascade musicale entre le train et le quai dans la précipitation du départ, et vous ricanerez devant le spectacle lamentable d’une pétasse arrogante boitillant entre ses deux valises, son beauty case, son sac de randonneuse, son petit sac à dos de plage et son sac à main, alors qu’elle ne part que trois jours dans la villa qu’un couple d’amis possède au Crotoy.

2ème Principe : Vivez dans la hantise de l’humidité

Autrement dit, tout doit être emballé, à l’intérieur de votre sac. L’idéal ; des sacs en néoprène, vraiment étanches. (Rien n’est plus désagréable qu’une nuit dans un sac mouillé…sinon plusieurs nuits dans un sac mouillé, même si vous ne dormez pas à côté de Mme Snoeck !)
A défaut, des sacs poubelles feront parfaitement l’affaire. Grâce à la judicieuse politique écologique du triage des déchets, des sacs poubelle de couleurs différentes sont disponibles en grandes surfaces ; profitez-en pour établir un code – couleurs.

3ème Principe : Pensez équilibre
Un redoutable sous-officier instructeur des troupes de montagne Suisse me disait, un soir de libations bachiques, avec un épouvantable accent : « Le mal au tos et aux hanch’ zont les malaties du zoltat ! ». Bien des douleurs s’évitent grâce à un sac bien équilibré. Pensez, d’une part, à l’équilibre latéral (NON, ne mettez pas votre enclume portative à gauche et votre duvet à droite !), d’autre part, à l’équilibre vertical et longitudinal. Donc ; ce qui est lourd se trouvera en haut, près des épaules, ce qui est léger, en bas, proche des reins et loin du corps. La plupart des sacs actuels possèdent d’ailleurs un compartiment inférieur d’accès séparé, idéal pour y ranger le duvet.

4ème Principe
Veillez aux accès : ce qui s’utilise souvent doit être accessible rapidement et facilement. Rien de pire que de devoir tout déballer, si possible de nuit et sous une pluie battante, pour trouver le bidule dont on a besoin d’urgence ; et ce sous le regard mi-sardonique mi-agacé du reste de la section qui vous attend pour reprendre la progression. Conséquences : primo,vos copains se foutent de vous ; secundo, votre chef s’occupera bientôt de votre cas ; tertio, votre sac, remballé dans l’urgence et la précipitation (évidement !) devient un véritable foutoir !
Donc, brew-kit, poncho, sandows et tenue de pluie ainsi que tout ce qui est d’usage courrant trouve sa place dans les poches latérales ou la poche du rabat supérieur.
Notons enfin que, dans certaines unités de l’armée US, tout les sacs sont fait à l’identique. Cela permet, en cas de perte du paquetage au cours d’un contact, de pouvoir récupérer celui d’un camarade touché en vue de la poursuite de la mission .Impensable avec des Belges ou des Français dont l’individualisme forcené confine parfois à une légère ( !) indiscipline !


CHOISIR SON SAC

Dans l’hypothèse où vous ne seriez pas satisfait de votre sac réglementaire (et, comme d’habitude, si votre hiérarchie le permet) voici l’heure grave et importante de l’ouverture de votre portefeuille en vue de l’acquisition d’un matériel perso et performant. La dépense étend princière, il faut en avoir l’usage ! En effet, le temps est passé ou les armées fournissaient d’atroces modèles « spécial-mal-au-dos » peu coûteux (pour l’Etat) ; citons entre autre l’épouvantable « Tap-sac » belge ou le « polochon à bretelles » (pompeusement baptisé sac de vie en campagne modèle F1) de l’armée Française. L’armée Belge a adopté une copie militarisée d’un modèle de chez BERGHAUS somme toute assez correct (quoiqu’en disent certains jeunes godelureaux acariâtres et jamais satisfaits de rien) et l’armée Française s’équipe pour une part chez la célèbre firme MILLET. D’autres unités bénéficient de sacs spécialement conçus en fonction de leurs missions particulières (voir à ce sujet ASSAUT N 10). Lors donc, au moment crucial du choix et hormis le coloris (faites un effort et renoncez au jaune fluo et au rose vif), vous devrez tenir compte d’un certain nombre de détails : dites- vous qu’un bon sac fait mal aux mollets avant de faire mal au dos !

La Contenance

Elle s’exprime en litres. Un sac à usage militaire ne devrait pas faire moins de 80 litres. Certains modèles parmi les meilleurs (et les plus chers) vont jusqu'à 100 litres. Attention toutefois si vous choisissez l’un de ceux-ci (le BERGHAUS VULCAN II ou le LOWE ALPINE COMMANDO qui tient 120 litres), il faut soit VRAIMENT en avoir l’usage soit être pourvu d’une très forte dose d’autodiscipline. De fait, la tentation est grande, une fois l’indispensable rangé dans le sac, d’ajouter du superflu, du confort. Rempli d’un émerveillement naïf devant la place restante dans son nouveau matos, le « Bleu »moyen en profitera pour remplir son sac jusqu'à la gueule de tout un fourbi a l’utilité approximative. Et là : gare au poids, le fourbi ça pèse lourd ! (Cool
Les bons sacs sont munis de sangles de compression destinées à en réduire le volume.
Un sac de 85 litres (sans les poches amovibles) comme le LOWE ALPINE VECTOR me parait un bon compromis.

Les Bretelles

Elles doivent être suffisamment larges et rembourrées pour être confortables et réglables à leurs deux extrémités (sans avoir à poser le sac). Certaines sont dotées d’une petite sangle de poitrine dont l’utilité réelle est relative, surtout avec un gilet d’assaut. Un plus : un système de largage rapide du sac (sur le vieux Alice-Pack de l’US ARMY entre autre, qui n’a pas QUE des défauts).

Le Dos

La mode est passée, et c’est pas plus mal, des sacs à armature externe type « a claie ». Les sacs à dos modernes, issus du matériel destiné au portage en montagne, ont pour la plupart un dos en mousse aérée. Attention à la hauteur du dos. BERGHAUS a résolu le problème en proposant deux tailles, d’autres firmes(LOWE,MILLET…) ont élaborés des systèmes de réglage, réglant souvent du même coup la hauteur des prix (les grands, dont l’auteur de ces lignes qui mesure 1,97m, apprécieront diversement….).

La Ceinture Lombaire

D’usage parfois problématique avec un ceinturon d’assaut, elle fait partie intégrante du système de portage et doit donc être large, réglable et bien conçue. Pas, comme c’est souvent le cas, une vulgaire sangle en toile. Une vraie ceinture lombaire réparti le poids du sac sur les hanches et soulage les épaules.

Le Rabat Supérieur

Doit être doublé d’un soufflet interne qui renforce l’imperméabilité. Surdimensionné pour couvrir tout le sac et muni d’une large poche externe et d’une petite poche interne pour préserver - par exemple - vos papiers personnels.

Les Poches Extérieures

Elles seront bien positionnées pour ne pas gêner les mouvements. Idéalement détachables pour pouvoir réduire le volume extérieur du sac si besoin est, éventuellement transformables en petit sac d’allègement.

L Extérieur Du Sac

Doit être muni de dispositifs permettant l’accrochage de matériels tels que piolet, skis ou différentes pochettes comme des cartouchières ou l’étui de la pelle pliante d’infanterie. Autre détail important, une fermeture à glissière sous rabat permettant l’accès rapide au fond du sac, indispensable pour aller chercher le duvet sans étaler le reste du contenu dans la boue glacée du champ de manœuvre.
Pour le sac lui-même, choisissez un nylon solide genre CORDURA, mais, là, tout est affaire de compromis : plus la toile (ou ledit CORDURA) est dense - donc résistante - plus le sac est lourd à vide !

TEST

Les lecteurs qui lisent ASSAUT depuis le n°1 (il y en a) s’en doutent, réaliser un test sur un large échantillonnage de matériel peut s’avérer difficile, difficulté dont je suis venu à bout pour les tests précédents en usant parfois de moyens que la morale courante tend à réprouver (ma sainte femme de mère, qui, le diable en soit remercié, ne lit pas ASSAUT m’interdit cependant d’entrer dans les détails).
Plusieurs solutions s’offraient à moi pour le test sur les sacs à dos.
La première solution, qui sans cafarder qui que ce soit et sans citer de noms (9) est celle adoptée par beaucoup de testeurs pour la presse dite « spécialisée ». Elle consiste à emprunter chez l’un de nos bienveillants sponsors une dizaine de sacs. Puis, accompagné d’un comparse revêtu pour la circonstance d’un treillis approximatif et coiffé d’un « bob » bariolé ou d’un quelconque béret, aller faire des photos par un joli jour de printemps dans la foret de Fontainebleau.
Le seul sac testé réellement serait le mien (au fait, il s’agit d’un LOWE ALPINE SALIENT dont je suis particulièrement satisfait) et ses défauts et qualités seraient extrapolées sur les autres modèles en fonction de leurs aménagements. Je pourrais même me fendre d’un joli tableau comparatif !
Seulement ce serait prendre le lecteur pour une truffe !
Ce genre de matériel ne se teste sérieusement qu’au cours de longues marches à pleine charge.
La seconde solution demandait une bonne dose de naïveté .Il s’agissait d’aller trouver Mr Boulier, le comptable d’ASSAUT pour lui demander 5000 euros afin de financer l’achat de matériel pour le test. Eclatant d’un immense fou rire peu compatible avec les devoirs de son austère fonction, Mr Boulier m’a illico signé un chèque….de 5 euros dans le but, dit-il, d’offrir à boire pour le soudoyer à l’importateur Français de la firme BERGHAUS au Voltigeur (10) - en n’oubliant pas le ticket pour sa comptabilité. Eu égard à la somptuosité de la somme en question et au vin du patron du voltigeur (11) j’ai renoncé à l’idée !
Troisième option : le culot (ça a déjà marché). Ca consiste à téléphoner directement aux firmes productrices. Trois types de réactions : celle du fabriquant de matériel de douzième catégorie : ses sacs sont fabriqués dans une cave à Hanoi par des réfugiés Kalmouks en situation illégale. Son matos ne vaut rien, malgré sa belle couleur camouflée, il le sait mais ne tient pas à ce que je l’écrive dans un mensuel de haute tenue comme ASSAUT. Celle du fabriquant de matériel de qualité « moyenne à bonne » est frileuse : il connaît (ne riez pas) la rigueur implacable des « destruction-test » de votre serviteur et ne tient pas trop à investir trois sacs a dos pour voir sa réputation saccagée par des hurluberlus en treillis de camouflage. Celle, enfin, du fabriquant de matos aussi coûteux qu’haut de gamme : il s’en fout, sa réputation est faite depuis longtemps ! Inutile donc de préciser qu’il ne montre aucun intérêt, même léger, pour ma rubrique dans votre magazine favori !
Dernière méthode, celle que j’adopte de préférence et c’est le cas ici, battre le rappel de mes camarades, soldats dans des unités d’élite. Au cours de leurs carrières, ils ont essayés quelques modèles avant d’en adopter un. Leur expérience jointe à la mienne donne du « corps » a l’article.
Première surprise, malgré un nombre important de modèles sur le marché, c’est finalement toujours les mêmes qui sont plébiscités par les professionnels.
MILLET produit un très bon sac, d’ailleurs adopté par les troupes de montagnes françaises. Peut être un peu fragile mais doté de presque tous les aménagements nécessaires sur un sac d’usage militaire. Contenance : 85 litres.
7/10

LOWE ALPINE SALIENT&VECTOR

Pratiquement deux fois le même sac, avec de légères différences de détails, qui en ont changé le nom au cours des années. Un excellent choix dans la catégorie des 85 litres. Très complet au niveau des aménagements. Un vrai choix de pro.
8,5/10

LOWE ALPINE COMMANDO

La « Rolls Royce » du sac a dos. Mis au point pour les Forces Spéciales de sa très gracieuse Majesté Britannique. Tout y est : confort, contenance, accessoires (un harnais de rappel est même intégré dans la ceinture lombaire).
Ce magnifique outil professionnel est même peut être « trop » spécialisé. Pour le prix, ne comptez pas sur moi pour vous le communiquer : il paraît qu’il y a des cardiaques parmi les lecteurs d’ASSAUT et je ne voudrais pas avoir de responsabilité dans leur décès éventuel.
Cote : 9,5/10

BERGHAUS

Même si son prix reste élevé, le BERGHAUS VULCAN II est le maître achat et probablement le plus populaire dans les troupes d’élite. D’une contenance de 100 litres, très bien réalisé (à l’origine sur commande des troupes de montagnes Autrichiennes). Très confortable et ergonomique, il est proposé en deux tailles. Aucun de ses utilisateurs n’a émis la moindre critique. Tous les aménagements sont bien pensés et il est très robuste.
N’hésitez pas !
Cote : 9/10

D’autres modèles parfaitement valables existent sur le marché et nul doute qu’en tenant compte des spécifications contenues dans cet article, vous ferez le bon choix. Tenez vous en à des marques réputées (LOWE, BERGHAUS notamment) et, en cas de doute, choisissez sans faiblir un des modèles ici testés : ce sont vraiment des références reconnues par de nombreux professionnels de l’action. Ils sont « bon pour le service ».


Remerciements du Chef Snoeck

La liste est trop longue pour être ici publiée, mais les sous-officiers et officiers de différentes unités qui m’ont aidé de leurs conseils se reconnaîtront.


(1)Le Voltigeur est un petit bar proche des locaux de la rédaction d’ASSAUT, dont le patron Corse et adjudant à la retraite de la « colo », compile avec une rare indulgence les ardoises de vieux soldats et des reporters d’ASSAUT. (ce sont parfois les mêmes)

(2)Contrairement à une idée répandue chez certains « rats de caserne », ce mot ne vient pas de ration et ne signifie dons pas « par petits morceaux ».

(3)Dans les Falklands

(4)A Dien Bien Phû…dans la « Buvette », comme dit Bushmaster
(5)Des petits malins rétorqueront qu’un monde parfait est par définition en paix et qu’on n’y a pas besoin de soldats.

(6)C’est aussi la traduction approximative du titre de cet article

(7)Mon épouse en fit l’expérience ; à votre avis, qui de nous deux a passé la plus mauvaise nuit ?

(8)Ce problème ne date pad d’hier et apparaît notamment dans le film « PLATOON ».

(9)Je vais encore me faire des amis sur ce coup-là !

(10)Au sujet du Voltigeur, voir le début de l’article.

(11) « La Belle Villageoise » (le velours de l’estomac) vendu en bouteilles PFC d’1,5 litres. Pour les connaisseurs…
Revenir en haut Aller en bas
chesterfield
PAT.PENDING
PAT.PENDING
chesterfield


Nombre de messages : 2761
Age : 58
Localisation : bruxelles
Date d'inscription : 18/07/2008

vie sauvage,survie... Empty
MessageSujet: Re: vie sauvage,survie...   vie sauvage,survie... EmptyMer 16 Déc 2009 - 11:37

Moi j'ai tous les numéros d'Assaut ! tongue
Revenir en haut Aller en bas
Edouard C
passionné
passionné



Nombre de messages : 110
Age : 37
Localisation : Dijon
Date d'inscription : 08/12/2009

vie sauvage,survie... Empty
MessageSujet: Re: vie sauvage,survie...   vie sauvage,survie... EmptyMer 16 Déc 2009 - 11:41

Tatoo, tu as plus rapide que moi, merci aux modérateurs de supprimer le sujet similaire que je viens de créer !
Bon sinon je me lance de ce pas dans la lecture de tes articles.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




vie sauvage,survie... Empty
MessageSujet: Re: vie sauvage,survie...   vie sauvage,survie... EmptyMer 16 Déc 2009 - 11:47

j'en mettrais quelques uns, de temps à autre.... Smile
il est possible que sur le forum de vie sauvage que tu fréquente aussi,cette revue soie déja lue...
Revenir en haut Aller en bas
Edouard C
passionné
passionné



Nombre de messages : 110
Age : 37
Localisation : Dijon
Date d'inscription : 08/12/2009

vie sauvage,survie... Empty
MessageSujet: Re: vie sauvage,survie...   vie sauvage,survie... EmptyMer 16 Déc 2009 - 12:03

Je ne résiste pas à l'envie de mettre ici une photo de mon porte-bonheur-chétif-fidèle-fiable couteau, forgé pour ma pomme, et avec lequel je ne me suis toujours pas coupé (c'est dire s'il est fidèle, même mon chien me mord ! non c'est pas vrai, pardon Jean-Gonzague)

vie sauvage,survie... 120cha10

Voilà par contre j'en avais mis des photos sur le forum de survie, et aussitôt tout le monde m'est tombé dessus en arguant qu'il est tout neuf, qu'il est trop beau pour être utilisé.. Alors j'ai pris plein de photo où je m'en servais carrément (bois et autre), mais évidemment plus moyen de sortir la moindre photo de mon téléphone (à propos de pomme, mais je dirais pas la marque Razz ).
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




vie sauvage,survie... Empty
MessageSujet: Re: vie sauvage,survie...   vie sauvage,survie... EmptyMer 16 Déc 2009 - 12:11

Tu aime les belles lames?
moi aussi
voici donc un paier que j'ai commis "in illo tempore" sur l'art de se choisir un surin
je vous livre ces articles comme je les ais écrit à l'époque,c'est à dire sans les photos, lequelles se trouvent dans la revue!!!
http://assaut.fr/assaut.html



CHOISIR SON COUTEAU DE COMBAT



Depuis des temps immémoriaux les soldats ont toujours eu besoin d’un couteau, pas uniquement pour se battre mais aussi et surtout pour remplir la multitude de tâches de la vie quotidienne sur le terrain. Nos anciens de la 2ème GM, d’Indo ou d’Algérie n’avaient dans ce domaine qu’un choix limité : Dague de Commando Britannique, K-BAR, USM3 (toujours populaire dans les unités parachutistes Françaises), à moins d’acquérir dans le civil un couteau de chasse, par définition peu adapté aux rudesses de la vie militaire, ou de réussir (tâche peu aisée à l’époque ou les achats par Internet n’existaient pas encore) l’achat d’un mythique Randall ou un EK Commando Knife, déjà légendaires outre-Atlantique, ou la tradition de la coutellerie militaire est d’autant mieux implantée qu’elle remonte au célèbre Bowie-Knife, inséparable de la silhouette du soldat confédéré.
Depuis une quinzaine d’années le marché des couteaux de combat a véritablement explosé et un certain nombre de marques, la plupart d’origine US mais très présentes sur notre vieux continent, proposent des modèles spécifiques à l’usage militaire. C’est tant mieux, au vu du nombre d’armées dotant leurs soldats d’un couteau de combat réglementaire décent (les Marines US et l’armée Autrichienne entre autres, ainsi que la Bundeswehr).
La qualité ayant son prix il est important d’avoir une idée précise de votre mission, pour identifier la lame qui répondra le mieux à vos besoins. Donc, en fonction de votre job et de ses spécificités, il vous sera loisible de choisir entre plusieurs « familles » de lames ; le principe de l’économie de poids commandant de ne pas vous surcharger (J’ai connu un Navy Seal qui ne sortait jamais sans quatre couteaux différents, mais bon…).

On distingue donc ;

• Les pliants tactiques, que nous étudierons dans un « Test » ultérieurement.
• Les Fighting Knives (1), dont l’usage est réservé au close-combat ou à l’élimination de sentinelle.
L’archétype en est la dague FAIRBAIRN & SYKES de Commando. C’est une arme à deux tranchants, légère, fine et élégante dont l’usage est très restreint : en effet, sa pointe fine est très fragile et convient mal à un usage polyvalent !
Par ailleurs, il s’agit là des seules lames dont le revêtement de couleur noire présente un réel intérêt tactique.
Le meilleur compromis finesse – robustesse – prix semble être la dague GERBER MK II, très populaire durant la guerre du Vietnam.
• Les Camp Knives
Il s’agit de couteaux surdimensionnées, très lourds, de robustes lames le plus souvent de type BOWIE, réservés aux travaux lourds. Ils sont moins grands qu’une machette, mais pas beaucoup. Pour des raisons d’encombrement et de poids leur place n’est pas au ceinturon, mais brêlé sur un « one-day-pack ». Maître – achats : le RAIDER BOWIE de chez ONTARION et le TRAIL MASTER de COLD STEEL.
• Les Combat Knives
Bon compromis entre les fonctions de deux catégories précédentes, indispensable outil du militaire sur le terrain, ils font véritablement l’objet de cet article.



La Lame

Sa forme est plutôt une affaire de choix personnel et chacun, en fonction de ses goûts en la matière, défend l’une ou l’autre forme. Toutefois, la pointe ne doit pas être trop aigue pour des raisons évidentes de solidité, mais permettre malgré tout des travaux plus fins. Une forme Bowie ou Tanto est parfaite. Une serration sur le premier tiers du tranchant peut se révéler un atout pour la coupe de certains matériaux (parmi lesquels le Nylon, par exemple). La taille de la lame doit idéalement se situer entre 17 et 23 cm, sa largeur entre 3 et 4,5 cm pour une épaisseur entre 3 et 6 mm.
Tactiquement le revêtement noir n’est pas indispensable : un bronzage ou un enduit noir du genre « Black-T » ont surtout de l’importance pour la protection des aciers riches en carbone (aciers qui ont de très bonnes performances mécaniques et qui gardent bien le fil) par nature plus sensibles à la corrosion. Par contre, une lame blanche (brillante ou sablée, si vous êtes réellement allergiques aux reflets) aura un impact psychologique important sur l’adversaire si le couteau est amené à servir en tant qu’arme de défense.
Pour des raisons de solidité de l’ensemble, il est préférable de choisir un montage de la lame en plate – semelles, c-à-d. où l’intégralité de la lame se retrouve dans le manche alors constitué de deux plaquettes vissées directement, qu’un montage dit « sur soie », dont le manche est alors constitué d’une section de matériau enfilé sur une tige plus mince et fixée au niveau du pommeau. Toutefois, la haute qualité de certaines réalisations actuelles permet de choisir un couteau monté sur soie, qui sera plus léger.
En ce qui concerne la qualité des aciers, il est aujourd’hui impossible d’envisager l’acquisition d’une lame sans connaître le type d’acier dont elle est constituée, surtout au dessus du seuil de 100 euro. Préférez le 440 C, l’AUS 8, le CARBONE V, le D2, l’ATS 34, le BG 42 ou le VG 10. Fuyez le XC 75 qui a de bonnes propriétés mécaniques mais qui est très sensible à la corrosion ! Cela dit, d’autres aciers de qualité existent : renseignez-vous auprès de votre revendeur. S’il s’avère incapable de vous fournir cette précision, n’hésitez pas à aller voir ailleurs, la dépense est trop importante pour n’être pas effectuée en pleine connaissance de cause.


La Garde

Destinée à l’origine à protéger la main de l’utilisateur et à bloquer une lame adverse (ce qui reste à démontrer), elle a son utilité pour épargner vos doigts durant un travail lourd ou pour accentuer un effort. La mode actuelle tend à la supprimer partiellement (demi-garde) ou entièrement, d’autant que certains pratiquants d’arts martiaux aiment à reposer le pouce sur le dos de la lame pour donner un impact plus précis sur les coups en « slash » (ou coups de tranchant rapides). C’est donc une question de goût personnel et d’habitudes. Toutefois, une garde massive (éventuellement en laiton) peut être un avantage dans le cadre d’un affrontement ou le couteau sert d’arme (self-défense, corps à corps, …). En effet, la garde est la partie la plus visible d’un couteau vu de face et donc, peut générer le stress chez l’adversaire, stress dont vous tirerez avantage. De plus, la garde est un important repère tactile si vous êtes amené à vous servir de votre couteau dans l’obscurité.


Le Manche

D’emblée on évitera les manches fait de corne de cerfs ou de bois, mêmes traités ou exotiques. Trop fragiles pour un usage militaire, ils sont réservés aux couteaux de chasse, dont les utilisateurs passent leurs nuits dans de confortables relais de à l’abris de intempéries (cela dit sans vouloir les fâcher). Dans le même ordre d’idées, les empilements de rondelles de cuir, très en vogue jadis sur les couteaux réglementaires US (K – BAR, US M3,…), souffrent beaucoup de l’humidité et nombre de couteaux furent ainsi endommagés ou prirent de jeu au niveau du manche à cause des moisissures des Jungles du Sud-est Asiatiques. On préfèrera soit les variétés de caoutchouc (Kraton entre autres) soit le Micarta, soit des matériaux composites (G 10 par exemple). L’essentiel est que le manche soit à votre main et que vous trouviez la prise confortable. Ce qui amène une digression à propos des couteaux dits « de survie », mis à la mode par le film « First Blood » et dont le manche est creux.
Hormis les magnifiques réalisations du coutelier Sud-africain Chris Reeve, dont les couteaux sont d’une pièce, réalisés d’un bloc d’acier D2, tous les couteaux à manche creux souffrent d’une faiblesse structurelle. En effet, outre le déséquilibre de l’arme du fait du manche évidé (ce qui reste un inconvénient mineur), l’acier de la lame ne se prolonge pas dans le manche, ce qui fragilise l’ensemble et ce d’autant plus que les lames de semblables couteaux sont souvent surdimensionnées et donc destinées, en apparence, à des travaux lourds.
Enfin, le « matériel de survie » contenu dans le manche, souvent fourni avec le couteau, est d’une qualité telle qu’il fait ricaner même le neveu de l’auteur, Jérémie, 14 ans, chef scout sous le totem de « Pangolin Hâtif » ! Ces pitoyables gadgets sont donc à l’usage exclusif de quelques survivalistes Rambo - maniaques.
Pourtant, si vous avez réellement l’usage de semblables outils, il vous faudra vous tourner vers les très rares modèles de couteaux de qualité à manche creux : les « Chris Reeves » évoqués plus haut, le Randall N° 18 « Survival & Attack » ou le « Life Support System » de Jack W. Crain. Attendez-vous tout de même à payer le (prix conséquent) de cette ambition.

L’étui

Pour de basses raisons commerciales, l’étui est souvent un point faible. En effet, dans la réalisation d’un couteau les trois-quarts du budget passent dans le couteau en soi et un quart seulement est consacré à l’étui. On se voit souvent proposer des lames magnifiques dotées d’un triste étui en croûte de cuir de mauvaise qualité, totalement inutilisable pour un usage tactique, dont le port est de surcroît presque impossible sur un ceinturon militaire, à moins d’user d’expédiant à base de ficelle, de Chatterton et de liens plastiques : du bricolage !
C’est par exemple le cas du splendide « Tanto » de COLD STEEL, une lame d’une qualité exceptionnelle dont le design et la fonctionnalité ont sans aucun doute marqué le monde de la coutellerie entre 1980 et 1990 et dont l’étui est…Enfin, passons !
Un bon étui doit avoir un passant suffisamment large pour accepter un ceinturon militaire et doit pouvoir être assuré sur la cuisse pour éviter le bruit. Avoir un système de dégraphage rapide pour permettre le montage sur votre ceinturon sans devoir retirer les autres équipements est évidemment un plus. Il faut aussi que l’étui, qui doit bien sûr maintenir le couteau correctement dans tous les cas de figure, soit construit afin de permettre plusieurs types de port ; sans quoi vous en serez réduit à des bricolages inesthétiques du genre de ceux évoqués plus haut.
Les bons étuis sont munis d’une poche pouvant recevoir une pierre à aiguiser (celles fournies avec le couteau sont en général de piètre qualité mais de bonnes pierres de coticule sont en vente dans le commerce) ou d’une poche plus large destinée, par exemple, à un outil multifonction de type LEATHERMAN. Notez que, si vous tombez amoureux d’une lame vendue avec un étui de seconde zone, la firme US BLACKHAWK vend des étuis tactiques très bien conçus (modèle visible dans le N° 3 de votre revue favorite. Voilà un excellent prétexte pour compléter votre collection au plus vite ; il n’y en aura pas pour tout le monde).
En ce qui concerne les matériaux dans lesquels les étuis sont réalisés, plusieurs options se présentent à vous.
Le cuir est le matériau noble par excellence, mais il convient d’être particulièrement attentif : les cuirs de mauvaise qualité risquent fort de se craqueler et de s’affaisser à l’usage, quel que soit leur bel aspect initial. Soyez aussi attentif à des coutures un peu faiblardes ou peu soignées. En fait, seuls les couteaux haut – de – gamme (RANDALL, CHRIS REEVE, FALLKNIVEN et certains modèles de chez SOG) bénéficient à l’heure actuelle d’un étui en cuir de belle facture. Faites attention ; un étui en cuir s’entretient. Procédez de temps à autre à un graissage soigneux en insistant sur les coutures (l’huile de pied de bœuf est parfaite pour cet usage).
Les étuis en CORDURA ou en nylon balistique peuvent faire bien de l’usage sur le terrain, mais ont l’inconvénient de retenir l’humidité. Il sera donc important de les laisser sécher à vide au retour du terrain avant d’y stocker votre couteau.
Enfin, ces dernières années ont vu l’apparition de l’étui tactique en KYDEX, un composite plastique thermoformé qui fait des étuis pratiques et solides, bien conçus, mais qui peuvent se révéler bruyants à l’usage.


































TESTS

AVERTISSEMENT


Le marché du couteau de combat ayant explosé ces 15 dernières années, des dizaines de modèles sont actuellement disponibles sur le marché. L’excellente marque américaine SOG, par exemple, ne fabrique pour ainsi dire que des couteaux, droits et pliants, à usage militaire.
Par ailleurs, les couteaux de combat sont souvent coûteux. On comprend donc qu’il est impossible d’être exhaustif.
Tous les couteaux dont il est fait mention dans les lignes qui suivent (comme dans celles qui précèdent, en fait) ont été effectivement testés sur le terrain par divers membres d’unités d’élite : c’est l’éthique de rigueur dans les pages d’ASSAUT.
Il existe donc de nombreux modèles de couteau de combat parfaitement valables dont on ne parlera pas ici.



Couteaux à moins de 100 euro

Vous n’êtes pas forcément amateur de belle lame, le prestige vous laisse froid, mais vous avez besoin d’un outil fiable. Il vous arrive d’être peu soigneux de votre matos, mais il ne doit pas vous laisser tomber pour autant ! Vous avez parfois tendance à perdre vos affaires et votre solde est ce qu’elle est…Bref, pour vous, un seul mot d’ordre : PAS D’INVESTISSEMENT EXCESSIF !
Surtout si vous considérez comme étant possible le fait d’être un jour fait prisonnier (ce n’est pas du pessimisme pour autant) : vous pensez qu’il serait vraiment dommage de faire cadeau d’un article coûteux au fusilier motorisé Kalmouck qui aurait le plaisir de vous faire les poches.

Le K – BAR

Prudence ! Malgré son faible coût dans sa version originale, sa popularité, tant auprès des combattants que des boys – scout, et sa légende, ont encouragé sa copie dans le monde entier, y compris à TAIWAN, et les copies sont ce qu’elles sont…
L’original, réglementaire chez les Marines et dans l’US Navy, sous le nom de USN MK II, depuis 1942, est un joli Bowie – Knife, simple et robuste. Il satisfait aux exigences du « CORPS » depuis longtemps et c’est là un gage de sérieux. Un manche en rondelles de cuir, donc sensible aux intempéries, reste le point faible de ce couteau de combat pourtant « péchu ».
Très populaire dans l’armée Française, il faut pourtant reconnaître que sa conception est quelque peu dépassée, ce dont la firme K – BAR a tenu compte en produisant un certain nombre de versions modernisées.

L’USM 3

A l’origine, c’est la réponse de l’US Army à la demande des GI’s d’un couteau de combat pour les hommes non dotés d’une baïonnette. Pas question d’adopter le K –BAR des Marines et de la Navy, d’ailleurs en gestation à ce moment-là. D’où la création de l’USM 3 durant la 2ème GM.
Le couteau est bien en main, grâce à un manche en rondelles de cuir (c’était sans doute la mode, cela pose les problèmes déjà évoqués, le petit couteau de survie de l’USAF aura le même…mystère de l’administration militaire…) et à une garde asymétrique qui fait fonction de repose pouce. La lame est à un tranchant et demi, dans un acier de guerre d’une qualité relative.
L’armée Française d’après – guerre, pauvre comme chacun sait, hérite d’un important stock de ces couteaux, qu’elle distribue massivement aux unités parachutistes en partance pour l’Indochine d’abord, l’Algérie ensuite. Et c’est là, dans les rizières et les Djebels, que ce méchant bout d’acier qui n’a que son look pour plaire, entre dans la légende des « Lézards » où il rejoint la plaque à vélo et la casquette Bigeard, au point de rester à l’heure actuelle un attribut de commandement très prisé des Paras Français.
Rolf P., un ancien des REP en Algérie me dira pourtant un soir : « Ouais, bon, c’était une merde mais c’était tout ce qu’on avait ! Si tu voulais faire quelque chose de plus lourd qu’ouvrir une boîte de sardines avec ce truc, il te cassait dans la main. Nombre de mes camarades transformaient les débris des poignards M3 cassés pour en faire des petits couteaux de défense discrets, qu’on dissimulait facilement sur soi, dans une poche de la tenue de sortie avant une virée en ville. »
Un capitaine du 1er RCP renchérit : « C’est vrai qu’il est sexy mais après 4 mois d’OPEX en ex-Yougoslavie, le mien était bon pour la poubelle. »
Notons sur le marché la présence d’une foule de copies « made in China », dont la qualité est encore pire que celle de l’original. Si malgré tout, la mode ayant ses raisons que la raison ignore, vous tenez à arborer un US M3 dans le ceinturon qui souligne si bien votre ventre plat de guerrier, la marque CAMILLUS produit encore une réplique d’une qualité correcte.

Glock

La firme Glock, bien connue pour produire des pistolets de qualité, fabrique aussi des couteaux de combats vraiment robustes, réglementaires d’ailleurs dans l’armée Autrichienne.
Un manche en plastique qui permet une bonne préhension, un étui du même plastique, simple mais fonctionnel, et une dentition en option sur le dos de la lame, sont les atouts de ce couteau fort apprécié il y a quelques années au sein du 11ème CHOC.
Du sérieux donc, avec la qualité Germanique en sus.

Ontario

La marque Ontario produit toute une gamme de couteaux de combat dont les designs sont le plus souvent calqués sur les couteaux réglementaires de l’armée US.
Les points forts de cette gamme :
• Des dessins de lames ayant fait leurs preuves,
• Une prise en main ergonomique grâce à un manche bien pensé dont le revêtement permet une tenue solide même mouillé,
• Des lames épaisses et solides, aux pointes suffisamment effilées pour des travaux plus fins.
Les points faibles sont essentiellement au niveau des étuis : patte de fixation au ceinturon fixe, nécessitant de tout démonter sur le « webbing » pour y placer le couteau, mais surtout une réalisation en Cordura qui retient l’humidité : au bout de cinq jours de terrain, une détérioration de la lame est déjà constatée. Au vu du prix de revient de l’ensemble, il semble toutefois inutile de faire réaliser en étui en cuir artisanal ou de faire les frais d’un étui tactique type BLACKHAWK. L’étui vaudrait alors plus cher que le simple prix de revient du couteau.



Couteau des Para Commandos Belges

De dotation récente dans les unités paras Belges, un couteau de combat bien pensé succède à la légendaire dague Anglaise. Testé intensivement par les instructeurs du célèbre Centre d’Entraînement Commando de Marches - Les - Dames. Disponible en France chez Outre - Mer (Paris). Solide et ergonomique, en acier 440 C, l’unique défaut est un coupe – fil à la base de la lame, dont l’utilité n’est pas forcément évidente, mais qui est une amorce éventuelle de rupture au niveau de la structure générale de l’outil.
C’est l’unique bémol d’une lame très moderne dotée d’un simple étui fonctionnel.


Entre 100 et 300 euro : des couteaux de professionnels

Vous êtes un professionnel exigeant, vous voulez un outil de pointe auquel vous pourrez tout demander en toute circonstance. Vous êtes prêt à mettre le prix pour cela…

Les couteaux GERBER

La marque GERBER a acquis sa réputation durant la guerre du Vietnam, essentiellement avec la dague MK II, un modèle qui eut un immense (et mérité) succès auprès des GI’s. Cette dague figure toujours au catalogue de la marque, qui y a ajouté de nombreux autres modèles de qualité, entre autres le LMF 1, le BMF, la dague MK I. Toutefois, et c’est dommage, la production de ces dernières années semble connaître une légère baisse de qualité, peut être dû au rachat de la marque par le groupe FISKARS. Malgré tout, pour beaucoup de soldats, GERBER est et reste synonyme de qualité et de performance. La dague MK II reste, en tout cas, un « must ».


SOG

Une marque américaine, pas toujours bien connue en Europe et entièrement dédiée à l’usage militaire ou aux forces de l’ordre. Vous ne trouverez pas de couteau de cuisine ou de chasse dans le catalogue SOG, mais de véritables outils de soldat.
Choisir un couteau SOG, c’est faire un maître – choix ; aucune chance que vous soyez déçu. Faites tout de même attention, certains modèles sont plus chers que d’autres. Toujours de très bonnes prises en main, des aciers de haute qualité et des étuis fonctionnels. On a particulièrement aimé les modèles GOVERNEMENT BOWIE, DESERT DAGGER et SEAL (ainsi nommé parce qu’il a résisté à un effrayant « destruction test » effectué par cette unité). Le NORTHWEST RANGER est un très bon modèle d’entrée de gamme et, bien que beaucoup plus cher, le BOWIE S1 est sans aucun doute un maître – achat. C’est d’ailleurs le « Flag Ship » de cette marque. Il faut dire qu’il s’agit d’une copie de haute qualité d’un couteau conçu pour le MACV – SOG (Military Assistance Command in Vietnam – Special Operations Group).

COLD STEEL

Depuis sa fondation au début des années 80, la marque a placé la barre très haut : aciers de tout premier ordre donnant des lames d’une robustesse à toute épreuve, poignées ergonomiques en Kraton donnant à l’heureux possesseur d’un COLD STEEL la rassurante sensation que le couteau vient se loger naturellement dans sa main, comme un compagnon fidèle et sûr. Le modèle phare, le TANTO de la marque, a, à son époque, véritablement révolutionné le monde du couteau de combat et lancé la mode des lames au look Japonisant, ce malgré un étui un peu faible. D’autres modèles se trouvent bien sûr au catalogue Cold Steel, tous de très bonne facture, dont le SRK (Survival Rescue Knife) qui bénéficie d’un étui multifonctionnel réglable en Kydex et est sans doute un des meilleurs couteaux à usage militaire du moment, à un prix somme toute raisonnable.
Une gamme très complète dont l’auteur de ces lignes raffole.

Plus de 300 euro : réservé aux passionnés de belles lames

La Dague 2ème REP de Christian MORETTI

Christian MORETTI est un coutelier Corse, un perfectionniste qui va jusqu’à créer son propre acier, très réputé dans le monde de la coutellerie artisanale.
Il était donc fatal qu’un jour ou l’autre, ses prestigieux voisins légionnaires parachutistes (quelques cadres passionnés d’armes blanches) en viennent à collaborer avec lui. Après un certain nombre d’essais infructueux et des tests dont on imagine a rigueur, est née une dague de guerre parmi les plus belles qui soient. Une forte lame à deux tranchants dans l’acier Corse dont le forgeron à le secret, une garde massive et une forte poignée dans un composite imputrescible (Guyane et Gabon obligent) sont les atouts de cette arme dont l’aspect classique est trompeur, tant sont en réalité soignées la prise en main, l’équilibre et la « balance » de l’arme. L’étui est un ingénieux fourreau métallique multifonction doté d’un système de retenue original et efficace : grâce à une lame-ressort qui se clipse sur la garde, le couteau est à la fois fermement maintenu et rapide à la mise en œuvre. Probablement l’un des meilleurs couteaux de combat du monde…et ce ne sont pas les quelques heureux possesseurs de l’engin qui me contrediront.

Les Couteaux Chris Reeve

« Hourrraaaah ! », braille le Chief « Blood ‘n’ Guts » Bushmaster à la simple mention du nom de ce coutelier Sud-africain (immigré aux EU depuis quelques années). « J’avais acheté un des ces trucs-là à Jo’burg dans le temps, c’était l’arme parfaite des commandos Sud-af’s…Il t’aurait fallu une forge et une presse hydraulique pour réussir à l’endommager un petit peu. »
En effet, les CHRIS REEVE sont virtuellement indestructibles, bien que, à l’exception des récents « GREEN BERET » (2) et « WARRIOR » à montage plate semelle, la plupart sont à manche creux. La raison en est simple et le coup de génie est là ; la lame, la garde et le manche ne sont qu’une seule et même pièce d’acier D2. Comme quoi, en coutellerie aussi, le célèbre principe KISS (3) est d’application. Les étuis estampillés de la marque sont superbes également, d’une robuste sellerie de cuir noir.
Indestructible on vous dit !!

RANDALL : le mythe

Le général Westmoreland, le pilote de U2 Gary Powers, le colonel « Bull » Simmons, le capitaine Ronald Reagan (USAAF) et les astronautes d’Apollo XIII, tous sont partis en mission avec un couteau RANDALL.
Tout commence lorsqu’en 1942 un jeune marin commande un couteau à usage militaire à Bo Randall. Le légende a pris vie : le RANDALL N°1 « All Purpose Fighting Knife » était né. Par la suite Bo ajouta d’autres couteaux de combat à son catalogue : le N° 2 « FIGHTING STILETTO » que les Special Forces appellent l’AMERICAN FAIRBAIRN, le N° 14 « ATTACK » créé pour les Marines RECCON, le N° 15 AIRMAN, le N° 16 « DIVER », le N° 17 « ASTRO » créé pour la NASA, et les premiers couteaux de survie à manche creux ; le N° 18 « ATTACK & SURVIVAL » imaginé par un médecin d’une unité d’hélicoptères au Vietnam.
Les armes sont superbes, les étuis haut de gamme…que dire de plus (des livres entiers sont consacrés à ces couteaux de légende) sinon citer un proverbe qui avais cours dans les années 70 aux EU : « On reconnaît un soldat des Forces Spéciales à sa montre Rolex, son couteau Randall et ses papiers de divorce. »




TEST « TACTICAL FOLDING KNIVES »


Depuis une quinzaine d’années, le marché des couteaux pliants à vocation militaire a lui aussi explosé ! Toutes les grandes marques affichent maintenant dans leur catalogue plusieurs modèles de pliants tactiques. Il y a peu un couteau de combat était un couteau droit, à gaine, placé le plus souvent sur le ceinturon d’assaut. En effet, seuls les couteaux droits offraient une solidité suffisante et adaptée au travail d’un soldat sur le terrain.
Les progrès techniques et la science coutelière actuelle ont révolutionné cet état de fait et le marché du pliant tactique est né, permettant au soldat d’acquérir un pliant solide et sûr, adapté à sa mission, tout en s’évitant les remarques de ses supérieurs du genre « range ça, hé Rambo ! ». Nous n’avons certes pas la prétention d’être exhaustifs, l’abondance de modèles sur le marché rend la chose d’ailleurs impossible, mais, passionnés de coutellerie, nous avons au cours des ans testé sur le terrain un certain nombre de modèles des plus grandes marques actuelles.


SOG « TOMCAT »

La marque SOG, trop peu connue en Europe, hélas, fabrique parmi les plus beaux couteaux de combat du monde, surtout en ce qui concerne les couteaux droits. Le pliant tactique TOMCAT n’échappe pas à cette règle et fut élu « couteau de l’année » lors de sa sortie. Une sensation s’impose dès la prise en main : l’engin est indestructible ! Une lame Bowie vraiment robuste, au tranchant lisse et affûté rasoir.
Un mécanisme à pompe qui a fait ses preuves et un solide manche recouvert de Kraton pour une prise en main particulièrement confortable. C’est l’outil des travaux lourds ! Un de nos camarades l’a instantanément qualifié de « burin pliant », c’est dire ! Notons que la marque a récemment fait évoluer la bête en lui adjoignant un tenon d’ouverture « one - hand » sur la base de la lame.
Fournit avec un étui de ceinture multi positions en nylon balistique dont – et c’est là le seul – minuscule- défaut – notre exemplaire a littéralement rétréci à la chaleur en passant dans une fenêtre en feu lors d’un exercice de combat en localité.

Cote : 8/10



SOG » VISION »

« Le prix s’oublie, la qualité reste » aurait dit un garde du corps célèbre, cinq ans première gâchette chez VOLFONI. Et de fait, la pièce est belle mais quelque peu onéreuse. Cela se justifie par le matériau employé : ATS 34 pour la lame et Titane pour le manche – on hésiterait presque à la sortir sur le terrain. Pourtant, quelle magnifique réalisation !
La lame, au look de Tanto futuriste reçoit un tranchant mixte, serration sur la première moitié et lisse ensuite et le manche est ergonomique. Le mécanisme, ouverture « une - main » et blocage « axis – lock » est d’une douceur soyeuse. Le tout est d’une robustesse à toute épreuve !
Un petit bémol : l’engin regorge d’angles et de recoins divers, véritables « nids à crasse », dans lesquels tous les petits déchets (brins de tabac, fils et autres) qui encombrent vos poches iront se nicher.

Un outil splendide pourtant.

Cote : 7/10


SPYDERCO C07 « POLICE MODEL »

La firme de Golden, Colorado, est certainement un des leaders sur le marché du « Tactical Folder » et le « police model » un de ses modèles – phare. Le notre nous est particulièrement cher : nous l’acquîmes avec notre première solde de sergent et il nous a servi fidèlement au cours d’un stage au célèbre Centre d’Entraînement Commando de Marche-les-Dames. Bonne lame ne saurait mentir !
Pourtant, si ce couteau est indéniablement un excellent (et l’un des premiers) outil à usage « police », il souffre de quelques inconvénients pour un travail de terrain : son manche est un peu mince pour être confortable dans l’exécution de travaux lourds. Il nous est souvenir d’une grosse bûche de bois mouillé qu’il nous fallut éplucher avant de pouvoir faire du feu et le manche de notre « police model » nous laissa à cette occasion de cuisantes ampoules.
D’autre part la fine pointe de la lame est peu pratique pour remplir cette tâche, ô combien ancillaire mais quotidienne pour le soldat sur le terrain qui consiste à étaler le pâté des boîtes de ration (beuark !) sur des biscuits de même provenance (re-beuark !). Enfin, la serration sur toute la longueur de la lame risque fort d’abîmer le succulent saucisson que votre maman a eu soin de mettre dans votre sac de combat.
Au chapitre des anecdotes, la forme agressive de cette belle lame est particulièrement dissuasive, et c’est utile dans certains cas, comme il nous le fut prouvé un soir dans le quartier chaud de Bangkok…
Terminons en mentionnant que plusieurs modèles de la marque (l’Endura, le Military Model entre autres) ont plus ou moins le même profil, les mêmes qualités… et les mêmes défauts.

Cote : 6/10







SPYDERCO C63 CHINOOK

L’archétype du pliant tactique ; tout y est !!
Qu’on en juge : un manche confortable, un solide mécanisme à pompe, un clip de ceinture, l’ouverture « one – hand » grâce au célèbre « spyder hole », un repose – pouce cranté et une robuste, large et épaisse lame BOWIE au tranchant mixte. Au total, un monstre d’efficacité !!
Tout s’explique lorsqu’on sait que cette bête de terrain fut dessinée pour SPYDERCO par James Keating, un maître d’arts martiaux américain qui est aussi l’organisateur du « Riddle of Steel », un séminaire ou il enseigne ses techniques de couteau aux amateurs : tout un programme ! (la consultation de son site www.realfighting.com est très profitable)

Cote : 8,5/10

CRKT M16

Depuis quelques années la firme CRKT semble être considérée comme l’étoile montante de la galaxie coutelière. Et nous avions été séduit à l’époque par le modèle M16 dont le nom évoque déjà la vocation militaire. Si un couteau est une arme et qu’une arme cela s’entretient, il faut tout de même que l’on puisse négliger cet entretient l’espace de quelques jours…et c’est justement là que le bât blesse.
Le couteau en question fut confié pour test à une amie, officier de Marine. Au bout de quinze jours à bord il est revenu dans un état pitoyable, la lame véritablement bloquée par l’oxydation. L’état de son tranchant n’indiquait pourtant pas un usage particulièrement intensif… Et si nous ne pouvons aujourd’hui produire une photo attestant de la chose, c’est que ce couteau a fini… à la poubelle.

Cote : 3/10


BENCHMADE A.F.O. (ARMED FORCE ONLY)

Un bel automatique (pas légal partout dans le monde) dote d’une lame en ATS 34. Réglementaire chez les garde – côtes US, sélectionné comme couteau de survie par l’US Air Force : une référence du genre !
Si les pliants à ouverture « one – hand » sont parfait dans un contexte normal, ils peuvent présenter des difficultés d’ouverture dan des situations plus délicates. Imaginez une situation d’urgence ou vous devez ouvrir votre couteau à l’aide de votre main faible, car dans le même temps votre main forte vous sert à vous cramponner à un point fixe, comme une assurance sur un rocher, ou que vous portez des gants. On se rend vite compte de l’intérêt d’un couteau automatique !!
BENCHMADE, avec l’ « AFO », confirme donc sa place de leader de couteaux tactiques, dont ils avaient d’ailleurs lancé la mode en 1995 avec le CQC7 (désormais introuvable). Notre exemplaire a découpé sans faillir et sans re- aiguisage un méchoui, avant de pratiquer nettement une large ouverture à l’avant d’une paire de Rangers, permettant à leur propriétaire de finir la Marche Européenne du Souvenir et de l’Amitié à travers la campagne Ardennaise.
Il a néanmoins trouvé ses limites au cours d’une croisière dans les Caraïbes en se montrant sensible à la corrosion ; dommage pour un couteau adopté par des garde-côtes !

Cote : 6,5/10

BENCHMADE AUTO – AXIS PRESIDIO

Si le cran d’arrêt Italien acquis en cachette lorsque j’avais douze ans est l’automatique de la première génération et l’AFO celui de la deuxième, l’Auto – Axis est bien LE couteau automatique tactique de la troisième génération. Un coup de génie : manche ergonomique en aluminium noir, lame drop – point à tranchant mixte, clip de ceinture et enfin, surtout, un mécanisme ambidextre. Si l’on ajoute – et c’est le cas – une sûreté sur le dos du manche et un repose pouce, on comprend que, dans le domaine du pliant tactique, BENCHMADE a prit une bonne longueur d’avance.
C’est lors d’une session d’entraînement au combat à l’arme blanche qu’un de mes camarades, garde–du–corps professionnel, m’a fait toucher le bête que je ne connaissais jusqu’alors que via les magasines spécialisés…et d’emblée je fus séduit : la prise en main est excellente, l’engin « colle » à la main et les manipulations ne posent pas la moindre difficulté. Ce fut un véritable déchirement de le lui rendre ! Inutile de préciser que j’ai foncé illico chez mon revendeur pour en acquérir un pareil. Sur le terrain, un régal ! Rien ne le rebute ; du pelage des pommes de terre à l’ouverture d’une boîte de munitions, un vrai bonheur !!
Par contre, en cas d’encrassement il vaut mieux user d’air comprimé que de tenter de démonter l’ « AUTO-AXIS » car le remontage est particulièrement difficile lorsqu’on n’en possède pas le mode d’emploi…

Cote : 9/10


BENCHMADE APPLEGATE – FAIRBAIRN FOLDER

Un immense succès commercial pour la célèbre marque US lors de la sortie de ce couteau dont le nom indique la volonté d’une filiation légendaire : être la version pliante de la mythique dague de combat créée par le Colonel Rex Applegate et le Major William Fairbairn. Un projet ambitieux que de se réclamer d’un héritage aussi prestigieux. Le pari semble tenu ! Une belle lame en ATS 34, une ouverture one – hand ambidextre et un mécanisme « liner – lock » doté d’une sécurité dorsale supplémentaire dont la nécessité ne m’apparaît pas évidente…enfin ! Le manche est ergonomique, en matériau composite noir, ce qui est un atout au niveau du poids mais donne à l’ensemble une (fausse) impression de fragilité, qui fait que l’on hésite à confier à ce couteau des travaux lourds. Déconcertant pour les fans de la marque de Portland, habitués à la sensation d’extrême robustesse des pourtant fines et élégantes dagues MK 1 et MK 2 qui ont fait se réputation depuis le Vietnam.
Toutefois l’Applegate – Fairbairn Folder est bien un véritable couteau à vocation militaire, vendu avec un original étui en nylon balistique à fermeture « thumb – break ».

Cote : 6,5/10



Rappelons-le : je n’ai pas eu la prétention d’être exhaustif, de très nombreux modèles existent, dans de nombreuses marques, et certains couteaux dont le design est dû à de grands maîtres couteliers, ou à des soldats issus d’unités fameuses peuvent atteindre des prix élevés. Je n’ai eu d’autre prétention que de rendre compte d’un usage sur le terrain, parfois vraiment prolongé, de quelques modèles de marques connues dans une gamme de prix accessible. Ces couteaux ont été soumis à rude épreuve, parfois proche de certains « destruction – tests » Américains. Les qualités et défauts des modèles cités pourront donc, le cas échéant, rester en mémoire de lecteurs soucieux d’acquérir une bonne lame…



Le Port de Votre Couteau

Par définition, un étui multifonction est conçu pour pouvoir s’adapter à peu près n’importe où sur l’équipement. A défaut d’un tel étui, reste la solution d’utiliser votre rouleau de toile adhésive pour disposer votre couteau à l’endroit qui vous paraît le meilleur. Tenez compte de la rapidité de mise en œuvre, de la possibilité de perte ou du risque de vous le faire arracher par un manifestant revendiquant l’autonomie de la Syldavie Inférieure, pendant une mission de contrôle de foule.
Pensez aussi que la garde massive en laiton poli de votre RANDALL N° 14 devrait au minimum être couverte d’un vêtement (camouflage). Personnellement je préfère garder mon « surin » à la ceinture de mon pantalon : en cas de problème, je peux être séparé de mes armes, voir de mon webbing (envisageons le pire) mais plus rarement de mon falzard.
Une chose est certaine : une fois que vous avez déterminé l’endroit qui est pour vous idéal, n’en changez plus. Ce serait la meilleure façon de perdre du temps pour une sortie de l’arme en urgence !


L’Entretien

Comme le reste de vos armes le couteau s’entretient. Sur le terrain, profitez de la maintenance du fusil d’assaut ou de la mitrailleuse qui vous a été confiée par le gouvernement, pour passer un coup de chiffon gras sur la lame (l’huile réglementaire est parfaite), voire sur l’étui s’il est en cuir. Au quartier, laisser sécher l’étui avant d’y ranger la chose.
Le meilleur aiguisage se fait à la pierre (évitez la passage à la meule au carborundum de l’armurerie : l’échauffement généré par celle-ci est néfaste pour la trempe de l’acier). Les pierres à aiguiser fournies avec les couteaux sont de piètre qualité ; remplacez-les par des pierres de coticule (+- 15 euro dans le commerce). La coticule s’utilise humide, un simple crachat est encore ce qu’il y a de mieux ! Passez et repassez la lame sur la pierre comme si vous vouliez la découper en tranches fines, en veillant à conserver un angle régulier et constant de 25°.
Le petit conseil qui va bien : commencez par vous entraîner sur un vieil OPINEL, ça vous évitera bien des déboires.
Dans le doute, ou saisi d’une crise de flemme digne d’un Corse retraité des douanes, confiez votre précieuse lame à un professionnel : la plupart des détaillants fournissent ce genre de service. Notez aussi que les aiguiseuses LANSKY sont très pratiques ; par contre, le fusil de cuisine ne convient ABSOLUMENT PAS ; il est conçu pour les aciers tendres des couteaux de cuisine et sera sans effet sur du 57-60 Rockwell de votre arme.








Pour en Savoir Plus


Tous les passionnés de belles lames connaissent la revue EXCALIBUR. Il existe aussi un nombre de bons livres sur le sujet, parmi lesquels je vous recommande :

• « Les Couteaux de nos Soldats », Gérard Lecoeur
• « Randall Knives in Wartime », Robert Hunt
• “Knives of the United States Military in Vietnam”, M.W. Silvey

Par contre, il existe un certain nombre de livres et de manuels sur le combat au couteau. Là, je reste plus sceptique, pour les raisons suivantes :
Tout d’abord, ce n’est pas dans les livres qu’on apprend ce genre de techniques ; imagine-t-on apprendre le Karaté ou le Judo dans un bouquin ? Les pratiquants d’arts martiaux savent que non ! Tout au plus, à partir d’un certain niveau, y trouve-t-on des renseignements complémentaires.
De plus, il faut bien se rendre compte qu’un combat au couteau est quelque chose d’excessivement rapide et qui génère un stress très important. Seul en court éventail de techniques simples pourront être acquises de façon suffisamment durable pour rester efficace à long terme. Ces quelques techniques occuperaient un maximum d’une dizaine de pages. Or, les auteurs de ce type d’ouvrages, soucieux d’étaler leur science, vous remplissent des pages de volumes épais de parades et de coups savamment enchaînés à l’utilité réelle douteuse, dans le but de faire du volume, assortis de belles photos les représentant en poses avantageuses.
Non, un entraînement sérieux se fait « live », avec un moniteur, en extérieur ou dans un Dojo. On peut, par exemple, se référer aux cours donnés, en Belgique comme en France, par FREDERIC MASTRO, un maître du Penchak-Silat (des techniques simples et étonnantes d’efficacité en ce qui concerne l’attaque au couteau), et à ALAIN FORMAGGIO, instructeur de police et directeur technique de la Fédération Française des Techniciens de la Sécurité (FFTS) pour la défense contre couteaux.



Je ne voudrais pas conclure sans remercier les nombreuses personnes qui ont contribué d’une façon ou d’une autre à cet article. Soit par une participation directe aux tests, soit par de longues discussions entre passionnés, entre autres
• Jean Silène, Coutellerie du Roy, Bruxelles
• José Martins, coutellerie Kindall, Paris
• Rafaél Malpaix, et Christian Resimont,sous-officiers au 2/4 Chasseurs à Cheval
• Frédéric Mastro, fondateur du Silat Defense System
• Alain Formaggio, FFTS
• Pierre Renard, homme des bois Gaumais et amateur de belles lames










(1)« Fighting Knife » et « Combat Knife », sont deux concepts très différents, mal rendus par la traduction en Français « Couteau de Combat ». Le terme « Couteau Tactique » s’applique à des couteaux pliants spécifiques. C’est la raison pour laquelle il ma paraît préférable de conserver la terminologie anglo-saxonne, n’en déplaise aux puristes ronchons.

(2) C’est ici la réponse à la question d’un lecteur qui se reconnaîtra : le Chris Reeve « Green Beret » est le couteau qui figure sur la photo d’un gilet de combat dans ASSAUT N° 3.

(3)KISS : Keep it simple, Stupid ! ou Reste simple, Imbécile!
Revenir en haut Aller en bas
Edouard C
passionné
passionné



Nombre de messages : 110
Age : 37
Localisation : Dijon
Date d'inscription : 08/12/2009

vie sauvage,survie... Empty
MessageSujet: Re: vie sauvage,survie...   vie sauvage,survie... EmptyMer 16 Déc 2009 - 13:46

Ouoh ! Pas le temps de tout lire tout de suite, mais je le ferais! Tu parles de Christian Moretti, c'est un peu le dieu des couteliers français lui, je vais chercher des photos de la dague de combat faite par lui dont tu parles, c'est prometteur!
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




vie sauvage,survie... Empty
MessageSujet: Re: vie sauvage,survie...   vie sauvage,survie... EmptyMer 16 Déc 2009 - 13:53

j'ai la chance d'en avoir une:c'est une bète de competition.....;faut dire que les rombiers du REP qui ont participés à l'élaboration de la chose , c'est pas des nains!!!!
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




vie sauvage,survie... Empty
MessageSujet: Re: vie sauvage,survie...   vie sauvage,survie... EmptyMer 16 Déc 2009 - 13:55

Par contre le nom de son atelier, c'est particulier, je suis étonné qu'il ait le droit d'utiliser ce nom (qui doit faire plaisir à Chest').
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




vie sauvage,survie... Empty
MessageSujet: Re: vie sauvage,survie...   vie sauvage,survie... EmptyMer 16 Déc 2009 - 14:00

http://moretti-sery.com/
Revenir en haut Aller en bas
Edouard C
passionné
passionné



Nombre de messages : 110
Age : 37
Localisation : Dijon
Date d'inscription : 08/12/2009

vie sauvage,survie... Empty
MessageSujet: Re: vie sauvage,survie...   vie sauvage,survie... EmptyMer 16 Déc 2009 - 14:11

bon puisqu'on est dans la pub, je vais donner l'adresse du site du forgeron dont je suis un inconditionnel (j'attends un kukri d'une semaine sur l'autre pirat )
www.michael-sabatier.com
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




vie sauvage,survie... Empty
MessageSujet: Re: vie sauvage,survie...   vie sauvage,survie... EmptyMer 16 Déc 2009 - 14:25

tand qu'a faire,je suis fan inconditionnel d'une marque aussi mythique que les zippo:
http://www.randallknives.com/
Revenir en haut Aller en bas
Edouard C
passionné
passionné



Nombre de messages : 110
Age : 37
Localisation : Dijon
Date d'inscription : 08/12/2009

vie sauvage,survie... Empty
MessageSujet: Re: vie sauvage,survie...   vie sauvage,survie... EmptyMer 16 Déc 2009 - 14:44

tatoo a écrit:
tand qu'a faire,je suis fan inconditionnel d'une marque aussi mythique que les zippo:
http://www.randallknives.com/

Tu t'aventures sur un terrain dangereux !
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




vie sauvage,survie... Empty
MessageSujet: Re: vie sauvage,survie...   vie sauvage,survie... EmptyMer 16 Déc 2009 - 14:51

je prend le risque..ça fait presque 20 Piges que je suis amateur de belles lames

Randall, c'est pas un terrain dangereux mais un mythe,et j'utilise depuis longtemps un N°14(je suppose que tu le connait) sur le terrrain:une pure merveille d'efficacité et de polyvalence!
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




vie sauvage,survie... Empty
MessageSujet: Re: vie sauvage,survie...   vie sauvage,survie... EmptyMer 16 Déc 2009 - 14:53

tattoo a écrit:
tand qu'a faire,je suis fan inconditionnel d'une marque aussi mythique que les zippo:
http://www.randallknives.com/

Je suis tombé amoureux (il y a qques mois) de leur model 14... vie sauvage,survie... Sm3
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




vie sauvage,survie... Empty
MessageSujet: Re: vie sauvage,survie...   vie sauvage,survie... EmptyMer 16 Déc 2009 - 14:55

c'est une version à manche en micarta du N°2 qui a déclanché ma passion des couteaux,en 1987......
je suis vraiment heureux de tomber sur des amateurs ici!!!
Revenir en haut Aller en bas
Edouard C
passionné
passionné



Nombre de messages : 110
Age : 37
Localisation : Dijon
Date d'inscription : 08/12/2009

vie sauvage,survie... Empty
MessageSujet: Re: vie sauvage,survie...   vie sauvage,survie... EmptyMer 16 Déc 2009 - 15:11

tatoo a écrit:
et j'utilise depuis longtemps un N°14(je suppose que tu le connait)

Et non, je ne me ferais pas passer pour un autre: j'ai une culture très limitée pour tout ce qui touche aux lames industriels, j'ai toujours été plus attiré par l'artisanal (d'ailleurs lors de mon arrivée je cherchais un briquet artisanal ou un zippo "personnalisé") et ma vraie passion c'est la forge ! raaah quoi de plus beau qu'un couteau unique, qui n'a de compte à rendre à personne et qui appartient vraiment à une personne.. c'est presque comme un petit chien qui mourrait jamais !!! Sad Sad
Sinon je suis allé voir sur le site pour voir la bobine de ton couteau, et c'est vrai qu'ils ont de la gueule ces surins!
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




vie sauvage,survie... Empty
MessageSujet: Re: vie sauvage,survie...   vie sauvage,survie... EmptyMer 16 Déc 2009 - 15:31

je suis fan de l'artisanal aussi(du reste,un Randall, ça reste de l'artisanat)..
si tu aime l'artisanat,il y a un super mec qui fait de l'artisanat sur du damas:Ottokar Pok
en plus, il propose(et à des prix tres doux) des solutions techniques vraiment innovante sur de design tradi qui ont fait leurs preuves....
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




vie sauvage,survie... Empty
MessageSujet: Re: vie sauvage,survie...   vie sauvage,survie... EmptyMer 16 Déc 2009 - 15:33

Je suis désolé, totalement HS, mais c'est plus fort que moi.

D'habitude, il fait des sceptres Ottokar? Mr. Green

Arrow
Revenir en haut Aller en bas
Edouard C
passionné
passionné



Nombre de messages : 110
Age : 37
Localisation : Dijon
Date d'inscription : 08/12/2009

vie sauvage,survie... Empty
MessageSujet: Re: vie sauvage,survie...   vie sauvage,survie... EmptyMer 16 Déc 2009 - 15:35

tatoo a écrit:
il y a un super mec qui fait de l'artisanat sur du damas:Ottokar Pok

T'as un tiquet ?
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




vie sauvage,survie... Empty
MessageSujet: Re: vie sauvage,survie...   vie sauvage,survie... EmptyMer 16 Déc 2009 - 15:35

heureusement que Georges ne traine plus par ici....quoique.....
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




vie sauvage,survie... Empty
MessageSujet: Re: vie sauvage,survie...   vie sauvage,survie... EmptyMer 16 Déc 2009 - 15:38

Edouard C a écrit:
tatoo a écrit:
il y a un super mec qui fait de l'artisanat sur du damas:Ottokar Pok

T'as un tiquet ?
non,juste du vague
je l'ai rencontré au Knive show de gembloux,et j'ai craqué pour un mignon petit automatique en damas pour 50 euros...je crois qu'il était aussi présent à une expo en Perfide Albion...

edit:http://www.pok-knives.com/en/home/
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





vie sauvage,survie... Empty
MessageSujet: Re: vie sauvage,survie...   vie sauvage,survie... Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
vie sauvage,survie...
Revenir en haut 
Page 1 sur 4Aller à la page : 1, 2, 3, 4  Suivant
 Sujets similaires
-
» Zippo et kit de survie

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
zippo collection :: Divers :: Vos autres passions...-
Sauter vers: