vie sauvage,survie...

pour revenir au problème du feu(normal sur ce forum),c'est un paradoxe.
En effet,pouvoir faire du feu peut te sauver la vie dans certains cas,ou améliorer notablement le confort de ton bivouac,c'est un fait!
Pourtant,exepté en Afrique ou au Kosovo,ou certains cas de figure ne s'envisagent pas,globalement,il faut éviter d'en faire.
Soit pour des raisons de discretion tactique,soit parceque tu bivouaque en pleine foret européenne et qu'il est souhaitable d'éviter de te signaler aux gardes-chasse!
NB:en fevrier 2002, j'ai passé 9 jours en foret (sous la neige),en bivouac clandestin,sans faire de feu et dans un confort total,tout mon équipement tenant dans un sac de 40 litres.
Preuve s'il en est que le feu n'est pas indispensable(j'avais juste un réchaud bleuet)

Milieu de l'an passé, j'avais fait des recherches sur les bivouacs sauvages (En France particulièrement), car avec mon collègue nous envisagions de tenter l'expérience.
D'après mes recherches ce n'est pas illégal de camper clandestinement.
Un garde chasse ne peut te faire décamper parce que tu dors à la sauvage.
Mais il y a évidemment des conditions, tu ne peux dormir qu'une seul fois à un endroit (pas question de rester 10 jours au même endroits).
Tu peux dormir à un endroit donné (en respectant les obligations), mais pas question d'y passer la journée, tu dors, tu manges, et tu te casses.
Si tu en as la possibilité, tu dois prévenir le garde chasse ou la commune.
Tu as le droit de camper sur un terrain privé si tu as l'accord du propriétaire (logique).
Il est interdit de camper dans des réserves naturelles, endroits protégés, ce genre de choses.
Il est interdit de camper dans des endroits publiques (voie publique, parcs, monuments, ...).

Voilà vaguement ce que je me souviens.

tattoo a écrit:

je suis fan de l'artisanal aussi(du reste,un Randall, ça reste de l'artisanat)..
si tu aime l'artisanat,il y a un super mec qui fait de l'artisanat sur du damas:Ottokar Pok
en plus, il propose(et à des prix tres doux) des solutions techniques vraiment innovante sur de design tradi qui ont fait leurs preuves....

et pour revenir(brievement) sur la production de POK,ceci devrait plaire à Edouard:
sur la premièer photo,tu peut voir le pliant de chez POK en configuration"legale partout dans le monde",simlple couteau de poche.dessous,tu aperçoit la paire de ressort"qui-vont-bien".
Sur la seconde,les ressorts en question sont à moitié introduits dans leurs logement,transformant l'engin en couteau automatique lever-lock.Il suffite de les oter, sans qu'aucun outil particulier ne soit necessaire, pour avoir à nouveau une lame légale...

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je sais que tu aime le damas...

remarque le manche en corne de buffle et les ressorts forgés main....
un seul défaut,il manque un clip (genre spyderco ou benchmade):il tiend dans un étui de ceinture(tres belle sellerie d'ailleurs) mais cela ne me satisfait plus!

Je complète ce que j'ai dit plus haut avec la législation.

Donc comme je le disais, le camping dit sauvage n'est pas annoncé comme autorisé, mais il n'est pas interdit, excepté qques points : emprise des routes et des voies publiques, rivage de la mer, rayon de 200 m autour des points d'eau captés pour la consommation, sites classés, inscrits ou protégés, rayon de 500 m autour des monuments historiques.
Les bourgmestres (ou maires) peuvent interdire le camping sauvage dans leur localité, mais seulement si ils ont une bonne raison.

Citation d'un forum :

Le terme camping sauvage n'a aucun sens juridique. Tu peux camper sur le domaine public partout où ce n'est pas interdit. Tu peux circuler partout où ce n'est pas interdit. Dans les parcs naturels, zones à statut spécial, il est interdit de camper mais il est pratiquement toujours permis de bivouaquer. Le bivouac c'est un camping d'une nuit, en théorie, tu peux camper du coucher du soleil au lever du soleil, en pratique si tu te lèves à 8h du mat plutôt qu'à 6h, personne ne te dira rien. Certains parcs restreigne cette autorisation de bivouac à certaines zones, souvent ce n'est autorisé qu'à proximité des refuges. D'autres encore l'interdisent purement et simplement. C'est toujours indiqué à l'entrée du parc. Dans tous les cas tu ne devra laisser aucun déchet et ne faire aucun feu sur le sol, car là tu tombe sous le coup de la loi. Voilà.

Je pense que les règlements doivent être encore plus sévères pendant l'été, ou les feux de forêt sont si redoutés...

tatoo a écrit:

Preuve s'il en est que le feu n'est pas indispensable

Mouais je pense qu'il le devient facilement dans certains cas, notamment quand il s'agit vraiment de survie et pas de loisir, ne serait-ce que pour son aspect rassurant et protecteur qui doit produire un sérieux impact psychologique (et puis c'est un très bon palliatif à la télé ).
Si tu es arrivé à t'en passer (comme pas mal de militaires), ça doit être faisable mais faut à mon avis être sacrément bien préparé, et ça tient du défi!
(PS: ma quatrième étoile !)

Ouoh j'avais pas vu les photos de tatoo!
Il est vraiment, vraiment sympa! Il à l'air robuste et fiable, tout en étant élégant, (je parle des photos DU COUTEAU de tatoo) le must! Il donne quoi à l'usage ?
Et le principe des ressorts démontables est vraiment ingénieux, même si le principal intérêt que je leur vois est pratique (couteau fixe ou pliant), parce que bon l'aspect légal... Quand on a pas une tête de méchant et qu'on se trimballe pas armé n'importe où faut vraiment pas avoir de bol pour se faire chopper !

le problème de la survie,c'est que, bien souvent, la mythomanie n'est pas bien loin...
Tiens,à ce propos,un petit article que j'ai commis sur le sujet dans la revue Assaut.;
http://assaut.fr/assaut.html

VOTRE TROUSSE DE SURVIE INDIVIDUELLE


1983….le héros du film »FIRST BLOOD » crève l’écran :contrairement à ce que vous pourriez croire,il ne s’agit pas de Sylvester Stallone mais du monstrueux couteau de survie créé pour le film par le coutelier Jimmy LYLE.Une mode était née ,même si les couteaux à manche creux existaient depuis la guerre du Vietnam. A coté de couteux outils réalisés pour des professionnels par des professionnels,le marché allait vite être inondé par une foultitude de couteaux-gadget,de trousses de survie-miracle et autres débilités,y compris de soi-disant »stages de survie »d’une qualité parfois correcte mais le plus souvent approximative. Sous la houlette d’anciens militaires au Curriculum Vitae aussi prestigieux qu’invérifiable,des candidats chef-scout ,des paranoïaques vivant dans la hantise de l’hivers nucléaire et des mythomanes rambomaniaque y apprenaient à se les geler en boulottant des pousses de fougère et en suçant des cailloux. Vingt ans plus tard,on trouve encore dans le commerce dit »spécialisé »des micro-trousses de survie à l’utilité pour le moins contestable mais qui seront très jolies sous le sapin de Noël pour votre petit neveu de huit ans qui entame sa première année chez les louveteaux..
Soyons sérieux(cinq minutes pas plus,c’est promis) :une véritable trousse de survie,cela se réalise soi-même ,parfois en tâtonnant ,parfois avec l’aide d’un camarade plus ancien,en accumulant de l’expérience. Ce n’est qu’un élément d’un équipement plus complet qui ne devrait jamais vous quitter sur le terrain.
Le présent article,qui a pour but de vous y aider,a été écrit avec la collaboration-entre autre-d’un sous-officier des Forces Spéciales qui ,étant encore en activité et pour des raisons évidentes,ne peut être nommé. Il ne s’agit pas de donner ici un cour de survie,toutefois il faut s’imprégner de l’idée que survivre c’est :
S :garder son Sang-froid
Soigner les éventuels blessés
Signaler sa position(si le contexte tactique le permet)
faire le point de la Situation
U :établir une priorité des Urgences
R :Réfléchir
V :Vaincre la peur
I :s’Installer pour durer dans le terrain
V :imposer sa Volonté
R :Reconnaissance,Ravitaillement,Ressources
E :Equipement,Eau,Ennemi ?
Un véritable kit de survie s’organise sur soi,autour de la trousse elle-même suivant des cercles qui vont de »au plus prêt du corps »(ce que l’on ne quitte JAMAIS même pour dormir) à »au plus loin du corps »(c'est-à-dire le ceinturon d’assaut).
Ce kit est évolutif, tant parce qu’il DOIT être modifié en fonction des caractéristiques de la région ou vous opérez que parce que certaines choses dans le kit on une durée de vie limitée(les pastilles de purification de l’eau par exemple).Souvenez vous également qu’un kit ne doit jamais etre scellé :profitez de chaque sortie sur le terrain pour vous entrainer à utiliser son contenu ;c’est la seule façon d’être efficace le jour ou le besoin s’en feras sentir. Par conséquent, pensez a remplacer ce qui a été utilisé ou consommé au retour. Corollaire évident :le matos dont vous ne savez pas vous servir est inutile(j’aime assez enfoncer une porte ouverte de temps à autre)
Enfin,il est parfaitement concevable d’emporter un kit de survie pour une randonnée familiale en Ardèche, une partie de chasse en Sologne ou dans la boite a gant de la voiture.
Sur soi :
A la ceinture,un outil multi usages(Leatherman par exemple :consultez le test dans un ancien numéro d’ASSAUT).Autour du cou,au cas ou vous ne survivriez pas,vos plaques d’identité. Elles sont un bon moyen de reconnaître votre cadavre et vos copains pourrons ainsi se partager le contenus de votre armoire ,y compris la bouteille de Jack Daniel’s que vous y cachez. En cas d’accident ,la mention de votre groupe sanguin peut etre de quelque utilité !Dans cet ordre d’idée,il n’est pas inutile,en cas de voyage familial a l’étranger ,de faire réaliser par un quelquonque surplus militaire,ce type de plaque pour les membres de votre famille :ça ne coute que quelques sous,votre fils de sept ans seras tout fier de posséder de vraies »dog-tags » de GI,et ça peut lui sauver la vie.
Réalisez ensuite votre kit de survie »au plus prèt du corps ».Le petit matériel seras contenus dans une boite métallique(qui pourras le cas échéant servir de gamelle).Petit truc :recouvrez la boite de chatterton,c’est une façon commode d’avoir du chatterton avec soi sans occuper de la place pour stocker tout un rouleau ;autre avantage :pas de risque que le métal de la boite brille(pensez tactique !)
Cette boite contiendra :
-un sifflet de signalisation
-un stylo lance-fusée et trois fusées
-nu petit miroir de signalisation
-une mini lampe de poche de type LED
-une mini boussole(qui peut être avalée)
-un étui étanche pour allumettes avec le grattoir
-un réchaud genre ESBIT avec deux tablettes d’alcool solidifié (celui qu’on trouve dans les boites de ration de combat)
-des pastilles de purification d’eau(même provenance)
-une bougie chauffe plat
-du matériel de pèche(hameçons,plombs,fil)
-trois metres de fil de fer souple (piégeage, réparations diverses)
-un petit couteau
-une pierre à affuter
-une lame de cutter
-une lame de bistouri ou de rasoir
-une scie fil
-des lingettes nettoyante sous emballage individuel(a récupérer lors de voyages en TGV ou en avion de ligne)
-deux préservatifs(usages divers)
-un briquet
-des minis cyalumes de pèche
-du fil à coudre et à suturer(avec les aiguilles)
-une SWISS CARD VICTORINOX
-une pierre à feu de Magnésium
-deux cubes de bouillons genre »Knorr »(qui donnerons du gout à votre soupe d’ortie)
-des sachets de sel et poivre

Remarquez dans cette liste l’application du principe de redondance,pour les moyens de faire du feu par exemple :le fait est que ces matériaux sont petits et s’égarent facilement ;prévoyez toujours un »back-up » !
Faites l’acquisition(le ridicule ne tue pas)d’un de ces gilets multi-poches qu’affectionnent les chasseurs de canard et les journalistes qui cherchent à se donner le look »grand reporter ».La trousse sus-décrite se logeras parfaitement dans l’une des poches .Dans les autres poches,répartissez
-une couverture de survie
-un pansement individuel militaire
-une boussole de type SYLVA
-10 metres de para-corde
-un mini panel-set orange
-un pot fumigène type para
-une scie pliante (Opinel,Gerber…les marques ne manquent pas)
-un chèche

Sur le terrain,ce gilet »Duck-Hunter »ne vous quitte JAMAIS !
A un niveau intermédiaire,dans les poches de la veste de combat par exemple,se trouve un second kit de survie dit »alimentaire »
Ce kit,qui permet de »durer »48 heures comprend :
-une tasse pliable
-une cuillère. Celle en plastique des rations US M.R.E(1)est idéale(d’apres Mike Bushmaster c’est,avec le char ABHRAMS M1,l’un des fleurons de la technologie militaire américaine).
-trois sachets de café/thé
-un cube de bouillon
-deux sachets de sel
-des comprimés de purification d’eau
-une tablette MR8 ou une ration de Pemmican(plusieurs marques en proposent,disponibles notamment chez »Le Vieux Campeur »à Paris ou dans les magasins « Lecomte » à Bruxelles)
-un bâton de chocolat noir
-deux repas lyophilisés (même provenance que le Pemmican-un test gastronomique est actuellement en cour pour ASSAUT)
-125 gr de céréales (a réaliser soi-même a partir de Muesli disponible en grandes surface et d’un sachet thermo-soudable)
la troisième partie du kit de survie, placée « au plus loin »(c.à.d. dans le ceinturon d’assaut ou dans le Day-pack) est un kit premiers soins. Le kit dont la liste suit appelle quelques commentaires : comme je l’ai dit plus haut, cet équipement appartient à un ami, sous-officier des Forces Spéciales. Il s’agit donc d’un soldat particulièrement bien entraîné. Tout le monde n’est pas forcément apte ou même formé à la pose de perfusions par exemple. Cette liste est donc donnée à titre indicatif, chacun peut et doit l’adapter en fonction de ses compétences propres. Elle comprend donc
- un pansement compressif individuel
- des gants en latex
- des pansements adhésifs
- des compresses antiseptiques
- du désinfectant
- des aiguilles et du fil à suturer
- des stéristrips
- des lames de bistouri
- des anti-diarrhéiques
- des analgésiques
- des antibiotiques
- des antihistaminiques
- de la vitamine C
- des lingettes désinfectantes
- une couverture de survie
- du répulsif anti-moustiques
- des compeeds
- des sachets de réhydratation (ORS)
- un kit d’injection rapide (anti-douleurs, adrénaline….)
- un kit de perfusion (aiguille, baxter, garrot, compresses,…)
- des petits ciseaux
- une pince à épiler
- pommades et crèmes diverses (daktarin, vasline, néobacithracine,…)


« dites chef, à votre avis, quel est le meilleur couteau de survie du marché ? », me demandait récemment au bar un jeune sous-officier de mon unité, par ailleurs fidèle lecteur d’ASSAUT. Je pris mon air le plus inspiré pour, avec une docte sagesse enfoncer une porte ouverte : « Celui que tu auras sur toi le jour où tu en auras besoin ! Quelque soit l’amour que je porte à mon Randall N° 14, la loi m’empêche, hélas, de l’avoir en permanence sur moi et les problèmes arrivent toujours au moment où on s’y attend le moins. » Quel puits de science, quelle perle de sagesse proférai-je là ! Laissez-moi pourtant vous conter la mésaventure survenue à l’un de mes camarades de jeunesse… Appelons Henry, ce qui est d’ailleurs son véritable prénom. Henry était l’un de mes condisciples sur les bancs de l’université. Aux yeux de la plus grande partie de la population mâle, c’était un abominable frimeur. Plein de fric, ce fils d’un diplomate américain venait au cours revêtu d’un blouson G1 garni de plaques de vol à son nom, chaussait des Ray Bans au moindre rayon de soleil et consultait négligemment un énorme chronomètre Breitling. Un peu plus âgé que les autres étudiants, ce petit blond était, de fait, réellement officier de réserve et pilote dans l’US Navy. De plus, ce dragueur impénitent n’hésitait pas à revêtir l’uniforme blanc avec les ailes d’or (il y avait droit) à l’occasion des bals facultaires. Inutile de vous dire – c’était l’époque de « Top Gun » et d’ « Officier et un Gentleman » - que dans ces circonstances, les filles n’avaient d’yeux que pour ce salopard. Bref, un soir que dans son appartement nous refaisions le monde à l’aide de quelques bières, Henry me montra le splendide couteau Randall N° 17 ASTRO, cadeau paternel, qui faisait partie de son équipement de vol. Pensez : le fruit mythique de la collaboration entre la NASA et le légendaire Bo Randall ! J’en étais malade de jalousie ! Quelques années plus tard dans les circonstances trop longues pour être contées ici, Henry resta isolé par accident trois jours en forêt, avec pour tout équipement un méchant canif, copie asiatique approximative d’un minuscule couteau suisse. Il a bien dû « faire avec ». Méditons la leçon, et intéressons-nous à la production d’Ernest Emerson. Coutelier, moniteur de tir et ancien Marines, E. Emerson produit sans doute parmi les meilleurs pliants tactiques du moment. Son célèbre CQC 7 (pour Close Quarter Combat) initialement produit par Benchmade et actuellement fabriqué par la marque Emerson elle-même, a sans aucun doute fixé les bases du genre : lame courte mais robuste traitée anti-reflets, tranchant mixte, clip de ceinture, ouverture « one hand » et manche confortable. David Morell, le créateur du personnage de Rambo ne s’y est pas trompé et le CQC7 est pratiquement le héros principal de l’un de ses derniers romans (paru en français sous le titre « Le Négociateur »). Au cours d’un stage de survie en décembre 2007, l’un de mes camarades a eu toute satisfaction à se servir d’un Emerson pour dépiauter un sanglier : pas mal pour un « simple couteau de poche » ! Si on en croit certaines informations les SAS (qui n’ont pas la réputation d’adopter n’importe quel gadget débile) se fourniraient chez Emerson. D’après ce camarade qui a testé pour nous un Emerson CQC 10 on retiendra : point faible : absence d’un étui de ceinture ; si un clip de poche est indispensable, sur le terrain la possibilité de choisir l’option étui de ceinture est un plus apprécié. Points forts : confort du manche, même avec des mains poisseuses et gluantes, facilité de déploiement de la lame, même avec des gants ; douceur du mécanisme d’ouverture, longévité du tranchant (après avoir dépiauté un sanglier, la lame coupe encore parfaitement), confort lors d’un effort prolongé et enfin, mécanisme simple permettant un entretien aisé.


En savoir plus…

La survie repose sur quatre pôles :
1. la condition physique…et je ne peux rien pour vous à ce sujet !
2. l’entraînement…là non plus, ce n’est pas vraiment de mon ressort !
3. l’équipement…cet article vous aura donné quelques pistes !
4. les connaissances…quelques lectures bien choisies peuvent vous aider

Je vous recommande donc :
Sans modestie aucune (je suis pourvu de presque toutes les qualités, mais la modestie n’en fait pas partie (2) (3)), relisez ma chronique dans les numéros d’ASSAUT 11, 12, 13, 14.

GUIDE PRATIQUE DE SURVIE EN FORET par Jean-Georges Deschenaux aus Editions de l’Homme ; Petit guide très bien fait, conçis (à peine plus de 200 pages), par un officier de l’armée de l’air canadienne. Peut être pas la bible en la matière mais si vous n’êtes pas passionné par le sujet, c’est un ouvrage amplement suffisant.

LE GUIDE DE SURVIE DE L’ARMEE AMERICAINE Editions de l’Homme. Plus complet que le précédent, ce volume très illustré est en fait le recueil des techniques de survie mises au point par l’armée américaine. En français.

COMMENT VIVRE DANS LA NATURE par Bill Rivière aux Editions de l’Homme. L’auteur, ancien bûcheron et membre de la « border Patrol », guide officiel de l’état du Maine, livre là un guide plutôt à l’usage des chasseurs, pêcheurs et autres campeurs. Cela dit, c’est vraiment agréable à lire et même à relire.

LE PISTEUR_Tom Brown-Editions Flammarion
La carrière de Tom Brown par lui-même. Ce célèbre courreur des bois,passionné de vie sauvage dirige aujourd’hui la meilleure école de »tracking »du monde.

SURVIVRE-COMMENT VAINCRE EN MILIEU HOSTILE.Xavier Maniguet-Albin Michel
Médecin dans la »Royale »,parachutiste et pilote,le Dr Maniguet est sans nul doute un spécialiste.Son volumineux bouquin est en tout cas très complet, notamment en ce qui concerne les aspects médicaux.Un Must !

AVENTURE&SURVIE de John Wiseman chez Hachette
L’auteur est un ancien du SAS(le titre anglais de l’ouvrage est »SAS Survival Handbook).Est-il besoin d’en dire plus ?En tout cas,si vous n’en achetez qu’un,je vous recommande celui là !

SURVIVAL FM21_70_Departement of the Army field manual-october 1970
En anglais,complet,le manuel réglementaire de l’US Army.

SAS ENCYCLOPEDIA OF SURVIVAL_Virgin_ Barry Davies
En anglais également ,magnifique album richement illustré. Splendide!

Enfin,ne négligez pas les vieux manuels scout. Ne riez pas,ceux d’entre nous qui ont eut le privilège d’instruire des recrues savent qu’en règle générale les anciens scouts s’en sortaient globalement mieux que les autres sur le terrain !


(1)MRE :Meal Ready to Eat,trois mensonges pour le prix d’un !
(2)Cette opinion,qui n’engage que moi,n’est pour l’heure partagée que par une seule et unique personne :ma fille !Comme a l’instant ou j’écrit ces lignes elle n’a pas encore deux ans,il est possible qu’elle change d’avis dans un avenir plus ou moins proche .
(3)D’après le chef « Blood&Guts »Bushmaster,la confiance en soi est une condition première de la survie !

Remerciements :
Au 1 sergent JMB,du groupe Special Forces,au lieutenant Parmentier,a l’adjudant Koes et au Brigadier-chef Gohy,tous du 2/4 chch.

J'ai édité mon précédent message rapport aux photos de ton couteau que j'avais initiallement pas vu, peux-tu m'en dire plus sur ce qu'il donne à l'usage ??

Edouard C a écrit:

Ouoh j'avais pas vu les photos de tatoo!
Il est vraiment, vraiment sympa! Il à l'air robuste et fiable, tout en étant élégant, (je parle des photos DU COUTEAU de tatoo) le must! Il donne quoi à l'usage ?
Et le principe des ressorts démontables est vraiment ingénieux, même si le principal intérêt que je leur vois est pratique (couteau fixe ou pliant), parce que bon l'aspect légal... Quand on a pas une tête de méchant et qu'on se trimballe pas armé n'importe où faut vraiment pas avoir de bol pour se faire chopper !

une bète de course!!!

tatoo a écrit:

le problème de la survie,c'est que, bien souvent, la mythomanie n'est pas bien loin...

Peux-tu développer cette phrase (qui me fait furieusement penser à l'emission Man VS Wild) ?

ce point de vue est déja dévelloppé dans l'article ci-dessus
Tu est un peu jeune pour avoir connus certaines revues (que je ne citerais pas) dans les années 80..
Suite au film First Blood,les cours de survie , stages et gadgets fleurissaient à l'époque.....

D'accord je vois bien l'esprit.. genre couteau de survie avec tout le materiel qu'il faut dans le manche, et autre "lisez cet article et vous serez aptes à faire du feu avec de simples bouts de bois sans briquet et allumette".

C'est un peu le message de Bear Grylls dans Man vs Wild non ?

Edouard C a écrit:

D'accord je vois bien l'esprit.. genre couteau de survie avec tout le materiel qu'il faut dans le manche, et autre "lisez cet article et vous serez aptes à faire du feu avec de simples bouts de bois sans briquet et allumette".

c'est aussi(et surtout):"payez tres cher pour suivre les cours de MON école de survie,vous y apprendrez à sucer des cailloux et des pattes de vautours mort"...et aurez le droit d'acheter le meme couteau que les Forces spéciale du bélouchistan inférieur et je vous ferait moi meme avec mes p'tits doigts un jolis diplome bidon qui vous décerne le titre enviable de grand sachem de troisième classe(pour la première classe,suivez d'abord les stages-plus cher c'est évident- de second et premier sachem)

tattoo a écrit:

Edouard C a écrit:

D'accord je vois bien l'esprit.. genre couteau de survie avec tout le materiel qu'il faut dans le manche, et autre "lisez cet article et vous serez aptes à faire du feu avec de simples bouts de bois sans briquet et allumette".

c'est aussi(et surtout):"payez tres cher pour suivre les cours de MON école de survie,vous y apprendrez à sucer des cailloux et des pattes de vautours mort"...et aurez le droit d'acheter le meme couteau que les Forces spéciale du bélouchistan inférieur et je vous ferait moi meme avec mes p'tits doigts un jolis diplome bidon qui vous décerne le titre enviable de grand sachem de troisième classe(pour la première classe,suivez d'abord les stages-plus cher c'est évident- de second et premier sachem)

Yerk yerk,voir Fred Perrin et ses stages,là je balance à peine tant le personnage est prétentieux et imbu de lui même.

Ce gars vend un bout de tôle pseudo aiguisé au prix du platine parce qu'il a découvert que celà pouvait couper. Triste sire . . .

bardaf a écrit:

C'est un peu le message de Bear Grylls dans Man vs Wild non ?

Bear Grylls à de nombreux détracteurs parmis les donneurs de leçons et les survivalistes en peau de zebi:ils oublient que le gars donne surtout des cours télévisé,rien d'autre!
Il dis:"je me met dans la peau d'un touriste pour vous montrer des techniques de survie"
C'est une nuance que ses détracteurs(qui parlent parfois bien mal anglais) ne saisissent pas toujours!
D'autre part,c'est avant tout un SAS,et ça, c'est un p***** de gage de qualité

ceux qui ont une vague idée de la sélection SAS s'inclinent bien bas...les autres causent dans le vide!

J'aime bien ce type, car comme tu dis, il donne des trucs, et il les met en pratique pour montrer que ça fonctionne. Maintenant, ceux qui croient qu'il est seul pendant X jours et doit vraiment s'en sortir en bouffant de la merde et buvant de la pisse, ne voient pas plus loin que le bout de leur nez. D'autant que c'est bien stipulé dans le générique, que ce sont des mises en situation et rien d'autre. Maintenant, c'est tourné de manière à être attrayant, c'est certain. Mais son message est bien là : "Pas besoin d'avoir un bardât de tous les diables si tu veux t'en sortir, un peu de moyen, de l'huile de coude, de la jugeote et quelques connaissances pourront t'aider".

Et puis comme tu dis, quand tu regardes le CV du type, tu te rassieds et tu te tais.

Bonjour,

moi je pense que d'un point de vue "éducatif" l'emission ne vaut rien, mais que ce n'est pas forcément sa finalité, et que ça reste un divertissement sympa, adressé avant tout aux randonneurs. Les paysages sont sympas, on peut faire le raccord entre ses techniques et sa propre expérience, les situations sont variées, donc c'est sympa à regarder, mais il faut quand même une bonne dose de recul!

C'est un point de vue défendable
pour moi, la principale leçon de cette émission est typiquement SAS:la primauté du mental

pour relancer un peu le débat"vie sauvage",un de mes tout premiers articles dans
http://assaut.fr/assaut.html

« Après votre fusil, les chaussures sont les deuxième atout de votre équipement. » dit le manuel du Corps des « Marines » de 1923.
« Les pieds font l’objet des soins les plus attentifs de la part du fantassin en campagne » affirme doctement le « Manuel du petit gradé d’Infanterie » (édition 1914).
En 2006, ces antiques préceptes reviennent à la une.

Le pied humain comprend 38 muscles, 26 os et un grand nombre de tendons et de ligaments dont l’anatomie fort complexe soutient et propulse le corps. La pression exercée sur le pied au cours des multiples et sympathiques activités militaires telles que marches, courses, escalades et autres réjouissances est énorme. Il faut donc des chaussures qui, en moulant correctement le pied, allègent en partie cette pression afin d’éviter les blessures ou la fatigue prématurée.
Entrent donc en compte le choix de la chaussure, son entretien, les chaussettes ainsi que l’hygiène du pied !

L’Hygiène du Pied

Pas de miracle, même perdu dans la brousse hostile entre Vladivostok et Tamanrasset, les pieds se lavent tous les jours ! Veillez à tailler correctement les ongles des orteils et n’hésitez pas à mettre un peu de talc entre les orteils avant une marche… Malgré tous les produits « miracle » en vente dans le commerce, c’est ce qui fonctionne le mieux !
Pour soigner les ampoules, là aussi, pas de recette exotique : percez avec une aiguille flambée, désinfectez (avec une pommade type EOSINE par exemple) et couvrez d’un joli morceau de sparadrap.
L’expérience venant, vous finirez par connaître vos pieds et mettrez préventivement le sparadrap à l’endroit où vous avez l’habitude de faire des ampoules.

Les Chaussettes

La meilleure solution est aussi la plus coûteuse : investissez dans des chaussettes techniques (la marque THORLO fabrique les meilleures). Destinées à la marche en haute montagne et depuis quelques années disponibles en vert olive, grâce à des fabricants soucieux de conquérir une clientèle militaire, elles sont malheureusement assez chères : réservez les quelques paires acquises au prix fort pour les longues marches.
La plupart du temps, vos chaussettes réglementaires sont en laine, éventuellement mélangée à de l’acrylique. Rappelez-vous simplement une règle d’or : ne sortez pas sur le terrain avec des chaussettes neuves ni trop usées d’ailleurs. Si vous portez une paire de chaussettes fines en dessous, évitez le coton qui s’imbibe trop vite de transpiration. Par temps chaud, on a l’impression d’avoir les pieds gluants, en hiver le coton mouillé absorbe la chaleur de la peau : HORRIBLE !
Il est quasiment impossible, lorsqu’on est actif, d’empêcher l’accumulation de la transpiration et de la poussière dans ses chaussettes, ce qui entraîne irritation de la peau, ampoules et diminution du pouvoir isolant. Cela ne se compense que d’une seule manière : changer de chaussettes tous les jours.
Enfin, n’ayez que des chaussettes qui moulent bien vos pieds. Une chaussette trop serrée ou qui tombe sur les talons ou pend en travers du cou-de-pied est une des principales sources d’ampoules et d’inconfort.




Les Chaussures

Commençons par une évidence : elles doivent être à votre taille !! Le Chef « Blood ’n’ Guts » Bushmaster qui déguste un Bourbon-Téquila-Pamplemousse en compagnie du rédacteur en chef de votre revue préférée approuve bruyamment. « Si seulement les Sergents Fourriers du monde entier pouvaient t’entendre… ». Il tente ensuite de m’entraîner au « Voltigeur » pour un cours magistral sur les avantages comparés des bandes-moletières par rapport aux sandales Ho chi minh. (1)
Il est très important d’essayer vos Rangers avec les chaussettes (ou la combinaison de chaussettes) que vous portez sur le terrain. Essayez une demi pointure de plus que vos chaussures civiles et procédez ensuite par tâtonnement jusqu’à trouver la paire idéale ; avant de nouer les lacets, glissez votre pied vers l’avant jusqu’à ce que vos orteils touchent la paroi intérieure de la chaussure. Théoriquement, vous devriez pouvoir glisser votre index derrière le talon jusqu’à toucher la semelle intérieure. Il devrait y avoir un espace de 1 à 1.5 cm. Cet espace permet au pied de s’étendre en longueur au moment de soutenir le poids du corps. Cela se vérifie assis, le pied à plat sur le sol. Une fois les lacets noués, vos orteils ne doivent EN AUCUN CAS toucher la paroi avant.
Quant à la largeur, le talon doit bien envelopper le pied mais non le serrer. Nouez les lacets et effectuez 5 à 6 flexions des jambes : le talon ne doit pas se soulever de plus de 3 mm à l’intérieur de la godasse).
Vérifiez enfin la largeur transversale : la chaussure lacée, fléchissez autant que possible la pointe du pied. Si la chaussure est trop étroite, elle vous serrera le pied et gênera la circulation sanguine ; si elle est trop large et que le pied bouge librement à cet endroit l’empeigne finira par se creuser, vous risquerez des ampoules à la base des orteils. Aussi, toute pression latérale excessive contre le gros ou le petit orteil indique une chaussure trop serrée. Les orteils ne doivent pas se sentir tassés les uns contre les autres.
Idéalement, la plante du pied doit se poser confortablement sur la semelle intérieure, on doit pouvoir y cambrer un peu l’arcade plantaire sans que le pied se sente à l’étroit ; la pointe du pied doit se caler parfaitement dans l’emboîtement réservé aux orteils. Si elle est trop pressée contre ou trop éloignée de la paroi avant, la godasse ne vous convient pas. Tout cela pour vous dire qu’il est très important que la voûte plantaire soit bien calée, sinon vous souffrirez davantage du froid, des ampoules et des cors.

Les Divers Modèles de Chaussures à Usage Militaire

Les Rangers

Dites aussi « Combat Shoes » ou « Jump Boots » ; à tout seigneur tout honneur. Souvent décriées (ou adulées, c’est selon) elles ont la réputation d’être froides en hiver (un petit truc pour remédier à ce problème : des semelles intérieures en peau de mouton), trop lourdes et pas assez souples. Il s’agit en fait d’une bonne chaussure « tous temps » pour autant qu’on ai fait preuve de soin quant à la pointure exacte au moment d’aller les chercher chez le fourrier. Elles réclament d’être régulièrement graissées pour être assouplies et cirées pour être imperméables. Quant au poids, il faudra vous y faire : si vous vous retrouvez un jours avec votre section dans un bled paumé a perdu Pétaouchnock, n’espérez pas que l’intendance – même si elle suit – vous parachute votre modèle favori de godasse de montagne Hi Tech !




Les Jungle Boots

Les célèbres bottes de jungle de l’armée américaine sont sans aucun doute très « sexy » aux pieds de Charlie Sheen dans « Platoon » ; souples et légères en ville, elles peuvent être considérées consommables au même titre qu’un briquet Bic. C’est là leur seul mérite (un GI m’a avoué en « bouffer » deux paires par an).
La tige en nylon imputrescible ne soutient pas la cheville et l’empeigne en croûte de cuir de 4ème qualité s’affaisse rapidement, comme un vieux loukoum dans une poêle à frire. Dans certaines armées Européennes elles sont distribuées au compte-goutte aux militaires partant en mission dans des pays chauds : elles excitent donc la jalousie de quelques bureaucrates des dites armées, qui les trouvent confortables pour faire le chemin (semé d’embûches) qui relie le téléphone à la machine à café.
Pour nostalgique du Vietnam uniquement !

Les chaussures de Randonnée

De grandes marques de matériel de montagne, cherchant à gagner la clientèle militaire, ont militarisé certains de leurs modèles. Pari réussi pour DANNER (US), LOWA et MEINDL (en Europe). Le résultat est superbe, combinaison de cuir et de Gore –Tex, à la tenue de cheville impeccable et munies de semelles performantes. Elles supportent sans broncher plusieurs années d’un travail de terrain intensif !
Cela dit, comme tout le matériel haut de gamme, la dépense est importante. Il est donc inutile de vous fendre d’une paire de Gore – Tex si vous sortez sur le terrain deux fois par an ! Pour la même raison, il convient d’être particulièrement attentif lors de l’achat afin que ces chaussures vous aillent parfaitement : du fait de leur haute qualité elles se forment peu et il serait dommage de dépenser une forte somme pour qu’elles ne conviennent qu’imparfaitement. Enfin, suivez consciencieusement les recommandations du vendeur quant à l’entretien.

Les chaussures Tactiques

Conçues à l’origine pour les unités d’intervention de la police, ces modèles ont vite été adoptés par certains militaires à titre individuel. Dans ce type de chaussure, la marque MAGNUM a longtemps fait figure de leader mais depuis quelques années d’autres marques pénètrent ce juteux marché. La marque 5.11, entre autres, comme pour ses remarquables pantalons tactiques, réalise sans doute un des plus beaux modèles du genre, à un prix somme toute démocratique ; ce tant dans la version noire que dans la version désert.
Dans le vaste domaine de la chaussure tactique, on trouve donc aujourd’hui le meilleur (MAGNUM, 5.11) et le pire : il convient donc d’être sourcilleux lors du choix, d’autant que certains modèles ne conviennent vraiment qu’à un usage « Police ». Pour le travail de terrain, on évitera donc les chaussures à tige de Cordura et autre nylon, qui s’affaissent rapidement et à l’imperméabilité douteuse ainsi que les modèles munis d’une fermeture Eclair ; celle-ci, outre le fait d’être perméable à l’eau, casse rapidement sous l’effet conjugué de la crasse et des fortes tensions auxquelles elle est soumise dans l’effort.



Enfin, ayez toujours soin d’emporter au fond de votre sac, soit une paire de chaussures de sport, soit une paire de sandales en caoutchouc (le genre « TEVA » est parfait, ARTKIS en fait un très bon modèle) qui servira soit en cas de « river-crossing », soit pour vous reposer les pieds à l’étape. Dans certains cas – bivouac tactique par exemple – vous pouvez également les garder aux pieds pour dormir, ce qui vous permettra d’être instantanément opérationnel s’il vous faut gicler de votre sac de couchage (escape) si le bivouac est attaqué par le Régiment de Fusiliers Motorisés Kalmouks cher au Chef « Blood ‘n’ Guts » Bushmaster.








(1) Fabriquée par les Vietminh à l’aide d’un morceau de pneu.
CHAUSSURES : L’ENTRETIEN


Quel que soit le modèle que vous sélectionnerez : pas de miracle, il faut les entretenir, et pas seulement pour faire plaisir à votre adjudant (quoique…). Une chaussure convenablement entretenue reste souple, étanche et s’use moins vite. Le cuir privé de graisse durcit rapidement et devient inconfortable. Le cirage ‘poli miroir’, cher à l’armée Britannique, n’est pas une fantaisie issue du folklore de l’armée des Indes mais le moyen le plus efficace de rendre le cuir imperméable.
Sur le terrain, graissez quotidiennement vos Rangers, en insistant bien sur les coutures, après les avoir convenablement décrottées à l’aide d’une brosse. N’importe quelle graisse pour chaussures en vente dans le commerce conviendra parfaitement.
En revanche, au retour du terrain, un grand entretien s’impose :
Commencez par nettoyer vos ‘combat-shoes’ soigneusement à l’aide d’une brosse et d’eau chaude, éventuellement additionnée d’un peu de savon vaisselle. Bourrez-les ensuite de papier journal (PAS le magnifique papier glacé de votre mensuel favori, il n’est pas suffisamment absorbant).
Certains préfèrent attendre que la chaussure ait séché pour la graisser, c’est une erreur : l’humidité ouvrant les pores du cuir, la graisse pénètre plus en profondeur si vous l’appliquez sur le cuir encore humide.
Laissez ensuite sécher LOIN de toute source de chaleur (sous peine de voir le cuir durcir) en changeant quotidiennement la bourre de papier journal, jusqu’à séchage complet.
Polissez ensuite la graisse à la brosse douce. Une fois la chaussure parfaitement sèche et la graisse polie, vous pouvez vous en tenir là s’il s’agit d’une paire de chaussures genre Gore – Tex de randonnée. S’il s’agit de vos Rangers réglementaires, il vous reste à les cirer soigneusement.
Cette opération, elle aussi, se déroule en plusieurs étapes :
1. Etendre le cirage uniformément. Si vous utilisez du cirage en boîte métallique, mettez-y le feu pour le liquéfier.
2. Polissez à la brosse moyenne ou à l’aide d’un chiffon de laine
3. Faites briller énergiquement avec un bas nylon tendu
4. fignolez le brillant au moyen d’un tampon d’ouate humecté d’eau et/ou de cette éponge synthétique vendue dans le commerce sous le nom de ‘Brillette’.
5. Subissez sans crainte l’inspection sourcilleuse du plus tyrannique des sous-offs et, fier de ce (modeste) devoir accompli, arpentez d’un pas martial et les Rangers brillantes au pieds, la plaine de parade jusqu’au foyer ou vous boirez une bière bien gagnée à la santé de l’équipe d’ASSAUT.

Edouard C a écrit:

Bonjour,

moi je pense que d'un point de vue "éducatif" l'emission ne vaut rien, mais que ce n'est pas forcément sa finalité, et que ça reste un divertissement sympa, adressé avant tout aux randonneurs. Les paysages sont sympas, on peut faire le raccord entre ses techniques et sa propre expérience, les situations sont variées, donc c'est sympa à regarder, mais il faut quand même une bonne dose de recul!

Ça me parait évident quand-même. C'est pas parce que tu as vu 2 émissions de Bear Grylls que tu dois partir seul dans le trou du cul du monde en pensant t'en sortir. Je maintiens qu'il donne de bons conseils, il est évident qu'en pareille situation tu n'auras peut-être pas les moyens de réaliser ce qu'il a montré, ou de l'appliquer avec son sang froid. Mais ça reste des bons conseils.

Seulement si on ajoute "n'essayez pas ça tout seul à la maison"

J'ai eu l'occasion de voir le making-off d'une saison de Bear il y a deux semaines,entre autre le moment où il enlève son t-shirt pour constater les dégats,il a assez de bleus et contusions diverse sur le corps pour donner l'impression d'avoir passé la semaine dans une bétonneuse en marche,sans parler de ses rencontres avec des insectes pas très coopératifs qui le conduisent à l'hopital avec des réactions corporelles spectaculaires.

Donc il vaut mieux laisser ce qu'on peut réellement appeler des cascades à un professionnel.

a la demande de Robert...
http://assaut.fr/assaut.html


Z AVEZ PAS L HEURE,CHEF ?


Combien de fois n’ai-je pas entendu cette petite phrase(O combien !) anodine alors que je fumais paisiblement une cigarette devant l’entrée du batiment abritant les bureaux de mon escadron !Soyons clair :je ne veut plus l’entendre ;la possession d’une montre raisonnablement précise est indispensable à tout soldat bien né,au meme titre qu’un couteau de poche ou une trousse à chaussure.Comment arriver à l’heure au rassemblement,a un point de Rendez-vous,a l’apéro ?Comment trouver le Nord sans boussole ou estimer le nombre de kilometres parcouru,sans l’aide d’une montre ?
L’effroyable Chef Mike »Blood&Guts »Bushmaster lui-meme n’envisage pas de sortie sans montre,meme s’il viend de troquer son antique Omega de l’armée Britannique pour une luxueuse ROLEX GMT-MASTER II en or suite à l’héritage qu’il viend de faire consécutivement au décès de Lady Mary Clapsaboth-Bushmaster(une vieille cousine éloignée). »Bush » définissait la montre militaire en trois termes simples(sinon simplistes) :Robuste,Précise,Etanche.
D’emblée,affinons son propos pour convenir que les montres qui répondent le mieux à ces impératifs sont les modèles de plongée(en vertu du principe »qui peut le plus peut le moins »).
Dans la mesure ou l’humidité est l’ennemi mortel du mouvement horloger,on comprend combien le critère d’étanchéité est essentiel quand il s’agit de mettre une montre ans l’eau !Mais ce critère n’est pas toujours exprimé par le fabriquant et encore moins compris par l’utilisateur.
L’étanchéité d’une montre est exprimée en »bars »(Mike Bushmaster hausse brusquement les sourcils,intéressé,lui qui n’a pourtant que des rapports lointains avec l’eau…allez comprendre) :un bar équivaut à une atmosphère(atm)et les indications fournies par le fabriquant sont la plupart du temps exprimées en mètres ou en pieds.Malheureusement,cete traduction ne s’opère pas toujours avec rigueur,donc l’appellation »étanche »ne garanti pas forcément toujours une fiabilité parfaite au contact de l’eau.
En fait,la notion d’étanchéité est définie par la norme NIHS12-11 ou ISO 64.25 qui dit que l’appellation »montre de plongée »s’applique à un produit »résistant à une plongée d’au moins 100 metres et disposant d’un contrôle du temps ».
Cette norme implique également le respect de plusieurs critères :
-L’échelle du temps de 0 à 60 minutes doit ètre unidirectionelle,avec des graduations de cinq minutes,visibles dans l’obscurité à 25cm de distance.
-La montre doit ètre antimagnétique.
-Elle doit résister chimiquement à l’eau salée.
-Elle doit garantir une parfaite stabilité se ses composants(boitier et bracelet).
-Elle doit résister aux chocs thermique.
-Le boitier doit résister à une surpression d’air de deux bars et une surpression d’eau de dix bars.
-Elle ne peut générer aucune condensation.
Vous voyez que nous parlons içi de critères précis !
Personnellement,j’ai tendance à préfèrer les montres classique,à aiguilles plutot que les merveilles technologique tres en vogue en ce moment.Entre autre parce qu’elles permettent de trouver le Nord(je sais,certaines montres digitale-chez CASIO par exemple-ont une boussole intégrée).Mettez ça sur le compte de mon coté »vintage »si vous préfèrez !
Pour vous orienter,il faut que votre montre soit reglée sur l’heure solaire.Posez la montre à plat devant vous,la petite aiguille portant vers le soleil.L’axe Nord-Sud est à ce moment défini comme étant la bissectrice de l’angle formé par la petite aiguille avec l’axe 12h-6h.Le Nord se trouve vers vous.
Sans vouloir faire iç un historique complet de la tocante militaire(en évoquant pour les puristes les fameuses types 20 et 21…),il n’est pas inutile de faire un petit retour en arrière sur quelques valeurs sure.
PANERAI :La première montre de plongée militaire.Avant la guerre déjà,ROLEX,avec la première OYSTER,avait sorti une montre véritablement étanche.Au cours de la seconde guerre mondiale,une unité de fous furieux de la Marine Italienne,la fameuse X Decima MAS s’était trouvée en besoin de ce type de matériel.Avec les moyens primitif de l’époque,cette bande de vrais cinglés,mené par le comte Borghèse chevauchais des torpilles pour aller couler des navires alliés dans les ports d’Afrique du Nord.A leur demande,et sur base-excusez du peu-d’un mécanisme ROLEX,la firme PANERAI sorti un garde-temps de plongée étanche au cadran sur-dimensionné pour etre facilement lisible dans la pénombre :la LUMINOR.Notez qu’après-guerre,ces modèles,qui se fabriquent encore de nos jours ont subis une légère modification :le modèle de guerre devait sa luminosité à un matériau radio-actif.La gamme PANERAI en montre de plongée » s’est bien sur étoffée avec les années…un bruit de couloir venant meme à mes oreilles affirmant que l’un des modèles de la marque(la Black-Seal Automatic)serait fort en faveur auprès des opérateurs de l’unité Delta.
BLANCPAIN,une firme Française est la première en 1952,à intégrer une lunette tournante unidirectionnelle.D’après la légende(et chez ASSAUT,comme chez John Ford,on imprime volontiers la légende(1))ce serait à la demande de »Bob »Maloubier,un ancien »Jedburgh »qui fut le père des nageurs de combat Français.Bref,la »FIFTY FATHOM » de BLANCPAIN,c’est la montre mythique des hommes-grenouilles du 11Choc !
Les points forts :une parfaite lisibilité,un design qui a fait école et une réserve de marche de 120heures.
ROLEX
Un ancien »béret vert » me raconte : »Mec,au Nam,pour avoir l’air cool,il te fallait un couteau RANDALL,une opale au petit doigt et une ROLEX en acier….si en plus t’avait une veste léopard de Para Français,t’était King-Kong ».
La célèbre marque Suisse a toujours eu les faveurs des soldats d’élite et des aventuriers de tout poil.Pas seulement parce que ces montres sont solide et précise,mais aussi à cause de leur valeur marchande reconnue partout dans le monde :en meme temps qu’un symbole de réussite,c’est aussi une sorte d’assurance-rapatriement.Marc L.,un ex-Para-Colo qui effectua plusieurs séjours comme « contractor » en Irak confirme : »Tu comprend,si un jour je devait me retrouver dans la dèche totale dans un bled à Pétaouchnok,je peut mettre ma Submariner au clou chez le premier bijoutier venu ;j’en tirerais toujours au moins le prix d’un vol-retour vers la France ».
Réglementaire à une époque chez les nageur du SBS,adoptée un moment par ceux du Commando Hubert,les Submariner de chez ROLEX font l’unanimité(en particulier l’une des évolutions, la Sea-Dweller 4000) :c’est peut-etre LA meilleure montre de plongée du monde !
Lancée en 1953,la ROLEX Submariner est VRAIMENT robuste et fiable,a telle enseigne que dès 1959 on la retrouve dans la Royal Navy, les Royal-Marines,la Royal Canadian Navy,les Forces Navales PérouviennesEt l’US Air Force.En 1960,le professeur Jaques Picart et un lieutenant de l’US Navy atteignent à bord du »Trieste » la profondeur record de 10916 metres dans la fosse des Mariannes,avec la Deep Sea Special fixée à l’extérieur de la coque du bathyscaphe.La montre supporte parfaitement une pression de plus d’une tonne au cm².Notez que d’autres montres ROLEX se sont taillés une réputation dans le milieu de l’extrème ;entre-autre l’Explorer,qui équipa l’expédition Hunt-Hillary et atteignis le sommet de L’Everest en 1953 et la GMT-Master,qui est capable d’afficher deux fuseaux horaires simultané.Conçue pour les pilotes de la Pan American,elle est tres populaire dans le milieu de l’aviation.
Les points fort :d’abord,une ROLEX c’est une ROLEX Indestructible,indémodable et accsessible à un prix sommes toute pas exhorbitant.De plus,à la ville,elle reste toujours une ROLEX.
BREITLING
BREITLING,ce sont d’abord des montres d’aviateur :elles font partie de la « panoplie-qui-va-bien »au meme titre que la salopette de vol avec la plaque en cuir,le blouson A2,et les RAY-BAN.C’est si vrai que lorsque le Shas d’Iran voulut moderniser sa force aérienne,il achetas des F-14 Tomcats et des BREITLING Navitimer gravées de l’insigne de l’aviation Irannienne(Iranien qui iras le dernier !).Ces montres se trouvent encore facilement d’occasion de nos jours.Cela dit,BREITLING possède aussi à son catalogue une montre de plongée massive et robuste :la Superocean,dotée d’un boitier monocoque(gage de solidité)et d’un verre blindé.Au nombre des points fort,une lisibilité plus que parfaite.
OMEGA
Dès les années cinquantes,l’armée de sa tres gracieuse majesté Britannique,et notamment la RAF s’équipe de montres OMEGA.Mais l’heure de gloire d’OMEGA viend d’abord de leurs montres de plongée :la Seamaster,et de l’évolution de celle-ci la Speedmaster ;sur laquelle la lunette tournante a été remplacée par un tachymetre.Créee en 1957,la Speedmaster reste la premiere et unique montre portée sur la lune.En effet,la Speedmaster,aquise parmis d’autres modèles,anonymement,par la NASA est passée par onze series de tests avant d’etre certifiée pour les vols habités en 1965.Mais,apres le 21 juillet 1969 ou elle est portée sur le sol lunaire,la »Speed »ne s’est pas arretée en si bon chemin.En 1970,elle s’illustre lors de la mission APPOLO XIII puisque c’est grace à elle que la mise à feu des fusées permettant le retour sur terre de l’équipage à été faite au bon moment.Tout les circuits électronnique avaient été endommagés….D’ou sa récompense du fameux »Snoopy-Award »,la plus haute distinction atribuée par les astronautes de la NASA conférée pour le sauvetage d’une vie humaine lors d’une mission.La Speedmaster était à nouveau présente en pleine guerre froide au cour de la mission APPOLO-SOYOUZ en 1975 :on n’oublieras jamais la poignée de main entre astronautes américains et soviétiques portant tous(les Russes aussi)des OMEGA Speedmaster…
Ai-je besoin d’en dire plus ?

Cela étant,si le prix de ces monstres sacrés de la galaxie horlogère vous semble excessif,pensez a
-La Diver 600 Titanium de SECTOR
-La DS3-1000 de CERTINA
-La Diver Seastar 1000 Automatic de TISSOT
-La BFC Diver de NAUTICA
-La Navy de POLICE
La marque TRASER mérite une mention spéciale,puisque spécifiquement orientée vers le milieu miliaire(des TRASER sont entre-autre portées par les pilotes de bombardiers furtif B2).J’ai moi-meme porté une TRASER en acier noir durant six ans à mon entière satisfaction !Leurs points fort :les aiguilles et les chiffres sont 25 fois plus lumineux que toutes les autres marque(TRASER fabrique également des lunettes de tir et des jumelles tres lumineuses).Je me souviend de ma première manœuvre avec une TRASER au poignet :dans mon sac de couchage,la fluorescence du cadrant m’a pratiquement empèché de domir.Cette tres grande lisibilité a fait en une autre occasion,l’envie d’un nageur du Peloton de Recherche Nautique du 2*HUSSARD.
Hélas,la marque n’est,en ce moment,plus disponible en France(vous pouvez toutefois vous en procurer au foyer du 9/12 Régiment de Lanciers Britannique,à Bergen-Honne).De plus,cette marque peu connue en dehors d’un certain milieu,n’encourage pas le bijoutier moyen à vous en changer la pile ou à réparer le bracelet.Tres ennuyeux :en cas de problème(et la pile se change tout les trois ans),il ne vous reste qu’a envoyer votre montre à Geneve,Birmingham ou Karachi !D’autre part,si vous etes amenés en certaines circonstances,à devoir garder »profil bas »,une TRASER a votre poignet vous désigneras aux yeux d’un observateur averti comme un »pro »au meme titre que le port d’un pantalon tactique 5.11 ou d’une mini-lampe ASP à votre porte-clef !
Malgré tout,mon épouse,officier de Marine de son état,a longuement regretté le bris accidentel de sa TRASER qu’elle considerait comme un exellent outil professionnel ;et je n’ai abandonné ma propre TRASER en acier noir qu’à regret ; seulement après avoir aquis une ROLEX Sea-Dweller 4000.
Abordons maintenant les petites merveilles technologique que sont les montres digitales qui savent tout faire(ormis le café,mentir et jouer au poker…sinon on appellerai plus ça une montre mais un copain !).Dans le genre,il est certain que la palme reviend aux fameuses CASIO G-SHOCK,portées par pratiquement quatre militaires sur cinq.La gamme G-SHOCK,vraiment tres tres résistante est fort étendue et comporte de nombreux modèles.Certaines sont dotées de fonctions interessante pour l’homme de terrain :boussole(raisonnablement)précise,altimetre(utile pour faire un point-carte),barometre,éclairage lumineux,alarmes diverse,chrono précis au 1/100*de seconde ect…de véritables outils-pro.
Les étudier toutes en détail serait fastidieux :les modèles sont,je l’ai dit nombreux,les fonctions offertes plus nombreuses encore !
J’ai donc retenus pour vous :
-La G-SHOCK 9100,d’entrée de gamme .Energie solaire,graphe des marées,age de la lune,fuseaux horaire,chrono,trois alarmes éclairage,…étanche à 200 metres,bracelet en résine.
La G-SHOCK 500E,qui offre de tres nombreuses fonctions et fonctionne à l’énergie solaire.Elle a de plus l’avantage d’etre radio-pilotée :pas besoin de la mettre à l’heure car son récepteur intégré reçois un signal des émetteurs d’une portée de 1500km situés en Allemagne et en Angleterre.
La CASIO PROTREK,conçue pour les randonneurs et est sans doute la plus complete au niveau des fonctions utiles sur le terrain.
Parlons encore de la SUUNTO CORE,qui offre des fonctions équivalentes.C’est un véritable ordinateur de poignet pour la vie de plein air !
Une dernière mention en ce qui concerne ces montres high-tech :la 5.11 HRT :la marque 5.11 était à l’origine une division de la firme Royal Robbins consacrée aux vetements d’escalade(5.11 est au Etats-Unis l’équivalent de notre 8+en cotation de difficulté pour les voies d’escalade).L’adoption des pantalons 5.11 par les instructeurs de tir de l’académie du FBI àa lancé la firme sur le créneau du matériel tactique avec un certain bonheur et un grand succses.Toutefois,vouloir completer leur gamme avec une montre tactique,c’était peut-etre vouloir faire un pas de trop.A premiere vue,l’idée était pourtant séduisante :integrer dans une montre-systeme un calculateur Come-Up a destination des Snipers.Le Come-Up calcule le point de visée/point d’impact en permettant au tireur d’entrer des variables telles que le vent ou l’élévation et en donnant le nombre de clics valable pour n’importe quelle lunette de tir….Magique ?Le probleme c’est que d’apres un distributeur(qui tiend à rester anonyme…on le comprend),il y aurait un tres grand nombre de retours de client peu satisfait(ne l’ayant pas testé personnellement,je vous le livre tel que,avec les réserves d’usage)

(1)Fiston,dans l’Ouest,quand la légende est plus belle que la réalité,on imprime la légende… »L’homme qui tua Liberty Valence »Un Chef-d’Œuvre à revoir de toute urgence !

Merci !

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chesterfield a écrit:

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Chest', t'es un frère...

et le N°47 est en kioque, qu'on se le dise!